Dimanche 16 décembre 2007 à 23:30

N'en déplaise à Africa-bambata, je vais reparler des Enfants de Don Quichotte (rappelez-vous : [3]). En effet les Enfants de Don Quichotte se sont remobiliser hier pour un nouveau "planté" de tente sur les bords de la Seine à Paris. Mais voilà, dommage pour eux, la détestable Christine Boutin, ministre du logement et de la ville, s'est pris au jeux. Elle avait en effet annoncé la veille de l'opération qu'il n'y aurait pas de nouvelles tentes au bord du canal St-Martin.
Ceci dit il y en eut des tentes. Mais il y a eu, quelques heures plus tard, des gens pour les enlevés : les képis. S'ensuivit une lutte acharné à coup de je te tire la tente rouge dans un sens, puis dans l'autre... D'un côté les képis poussé au charbon par l'ulcéré de l'ivg Mme Boutin, et de l'autre les bonnets SDF soutenu mentalement par le Augustin Legrand, dit jumbo pour les intimes. Finalement c'est les képis qui gagneront, mais nous ne pouvons que déplorer les moyens utilisés par ces derniers pour arriver à leur fin et l'abscence d'arbitre (de règle aussi semble-t-il). Effectivement, l'équipe des képis ont introduit sur le terrain des bouteilles contenant du gaz qui fait mal aux yeux et aux voix respiratoire. On regrette aussi le plongeon du haut du quai qu'un des bonnets a été forcé d'effectuer. Bon, il ne faut pas dramatisé, le plongeur n'est pas mort, il a été récupéré par un collègue képi vétu de son plus belle tenue de plongée. Selon nos sources (BFM TV en l'occurence), le bonnet mouillé a été arrêté. Pour se réchauffer au poste de police ? Personne ne le sait vraiment.
Les gagnants sont repartis avec 200 tentes rouges sous le bras et deux des bonnets sur 140. Oui, oui, ils ont arrêté plus de tentes que de gens ! Normal, on va pas mettre les bonnets au chaud dans une cellule, ils seraient capables d'apprécier le geste.

Ceci dit le gouvernement avait fait des promesses qui n'ont toujours pas été tenu ce qui commence à sérieusement inquiéter et énerver les organisateurs des manifestations des Enfants de Don Quichotte. Eux et puis moi aussi (un peu quand même). J'espère qu'il y aura un match retour et que cette fois on poussera les képis à la Seine. D'ailleurs dans de tel condition je suis prêt à chaussé le bonnet et à monter à Paris.

En attendant n'oublier pas que les SDF ne demandent qu'un peu de chaleur humaine, ouvrez votre porte ou offrez un croissant...

Publié dans We are Humans

par Nicolas

Samedi 8 décembre 2007 à 14:17

Les dessous de l'affaire aux articles précédents ( [60] , [63] deuxième partie de l'article, [65]).

Alors qu'hier un rapport de la CIA ammenait G. W. Bush à voir en l'Iran un pays en plein dans l'axe du Mal, puis le caniche anglais et enfin le chihuahua français, aujourd'hui un rapport du CIA aussi tend à affirmer qu'en faites, bah non, il n'y a pas de risque de nucléarisation militaire de prévu en Iran. L'AIEA (Agence Internationale de l'Energie Atomique) qui a lu le rapport du CIA, confirme que les informations concordent avec les observations faites sur place.

Ce rapport du CIA ne dis pas exactement que l'Iran n'a jamais chercher à faire du nucléaire une force militaire. Au contraire même, il dit que l'Iran voulait des armes utilisant la technologie nucléaire mais que finalement le programme a été abandonné. Donc les présomptions avaient de quoi exister mais aujourd'hui, a priori, il n'y a plus de raison d'exercer des sanctions économiques ni de menaces de guerre envers l'Iran.

A priori seulement... Effectivement, G. W. Bush dans une posture plutôt maladive depuis que la guerre s'enlise en Irak, se retrouve de nouveau dans une posture plutôt difficile. Donc le bon monsieur a repris les rennes en main en disant que toute cette affaire, notemment le dernier rapport de la CIA, joue un rôle d'alarme. Bush dit que si l'Iran avait voulu posséder la puissance nucléaire, et ce même si aujourd'hui il l'a abandonné ce projet, le programme pourrait être relancé. En d'autres termes, Bush fils veut continuer d'exercer une pression sur l'Iran. Pour la raison suivante : des fois que...

Qui se porte volontaire pour expliquer à ce chère président Américain qu'il existe une différence entre le voulu et le fait ? Parce que lui, quand il veut guerroyer, il la fait !


Publié dans Amérique

par Nicolas

Lundi 3 décembre 2007 à 13:27

Ca y est la Russie à lancer sa campagne présidentielle. Actuellement le président est le très controversé Vladimir Poutine. Ou presque !

La campagne est PRESQUE lancée. En effet la date des élections ont été fixé au 2 mars 2008. Tant que cette date n'est pas paru au journal officiel russe, la campagne n'est pas considéré comme commencée.
La campagne a PRESQUE un enjeu. Régulièrement, en Russie, il y a des manifestations anti-Poutine, avec pour principal leader Gary Kasparov (Champion du monde d'échec). Ces manifestations sont souvent réprimé violemment par les forces de l'ordre et Kasparov en est au moins à sa deuxième arrestation. Chaques manifestation anti-Poutine étant "bien évidemment" interdite.

Poutine est PRESQUE très controversé. Effectivement, seulement les pays étrangers à la Russie et une mince partie du peuple russe sont écoeurés par la politique Poutiniste, notemment sur le Génocide Tchétchène. La plupart des Russes, donc la plupart des gens concernés par l'élection présidentielle, voient en Poutine celui qui a réussit a maintenir la stabilité du pays et même a faire progresser l'économie du pays. Ce qui, en passant est vrai.
Du coup, Poutine ne sera PRESQUE pas réellu. La constitution russe interdit a un président d'effectuer deux mandats consécutif. Cela fait huit ans que Poutine est président de la Russie, soit justement deux mandats. L'actuel président à donc d'ors et déjà confirmé qu'il respecterait cet interdiction. En revanche il n'a pas encore donné son soutient à un candidat du partie Russie Unie, son partie. Mais vu sa grande popularité en Russie, son dauphin aura énormément de chance de gagner.

Pourtine ne sera, après les élections, PRESQUE plus dans l'univers politique. En faites c'est complétement le contraire. Ce messieur a dit qu'il restera influent dans la politique de son pays. Chose inquiétante si, effectivement, le dauphin de Poutine sort vainqueur aux sorties des urnes.

Par contre, un truc COMPLETEMENT nouveau. Les Russes, se trouvant dans les régions d'Ossétie pourront votés. Il faut rappeler que les Russes dans ces régions forment le plus gros poucentage de la région.



Publié dans Monde

par Nicolas

Lundi 26 novembre 2007 à 16:24

    Le choc de la semaine est historique. Je vais faire de mon mieux pour ne pas faire dans le mélodrame (parce qu'après la méga (et pathétique) lettre écrite au bac blanc d'espagnol je vais dépasser le quota autorisé!) mais je ne vous garantis rien. Bref revenons en au fait. L'élément déclancheur de ce choc est un cours de russe, plus précisément le documentaire visionné durant ce cours. Il s'appelle "Ville assiègée, ville affamée", c'est un documentaire allemand sur le siège de Leningrad.
    Un petit rappel historique s'impose avant d'aller plus loin. Le siège a débuté le 8 septembre 1941 et s'est achevé le 27 janvier 1944. Soient donc 900 jours de calvaire si j'ai bien compté. Pour continuer avec ces chiffres qui, bien qu'impersonnels à souhait, peuvent vous donner une petite idée des dégâts entraînés : en janvier 41, 10 000 personnes meurent par jour, en tout près de 1 million de personnes décèderont des suite de la faim et à la fin des 900 jours, seuls 800 000 des 2,5 millions d'habitants survivront. C'est Hitler qui est à l'origine de ce siège. En effet, pendant la seconde guerre mondiale, c'est bien connu, les allemands et les russes se sont affrontés. Donc, Hitler a voulu prendre Leningrad mais plutôt que d'y envoyer des soldats, il a demandé conseil à un nutritionniste, Wilhelm Ziegelmeyer. Ce dernier après moult savants calculs prenant en compte le nombre d'habitants dans la ville et les rations disponibles a prédit la chute de la ville. Ce qui n'est pas arrivé. Mais comme je l'ai dit plus tôt, seuls huit-cent mille squelettes des 2.5 millions d'origine en sortiront vivant. D'autres se sont échappés avant la fin du siège comme certains jeunes enfants qui ont été évacués par le lac ladoga avant que l'issue de soit bloquée.
    Bien sûr c'est horrible tout ça. Ils n'avaient rien à manger tout ça tout ça, obligés de manger de la terre, du cuir, voire même de la colle, pas cool tout ça... Mais je suis sûre que là, tout de suite maintenant, le derrière bien installé sur votre chaise, alors que votre seule préocupation c'est de ne pas mettre de miettes sur votre clavier, vous vous en foutez royalement. Non, j'exagère peut-être. Vous ne vous en foutez pas. Mais dans une demie-heure vous aurez oublié. Oui. Et moi aussi j'aurais oublier si je ne l'avais pas vu.
    Mais le problème c'est que j'ai vu ces deux babouchkas aux visages tellements ridés qu'on aurait dit du papier chiffonné, l'une avait vu mourir son fils dans ses bras, l'autre s'adressant aux reporters allemands : "excusez-moi, c'étaient vos pères ou vos grands-pères? Je ne vais pas vous mentir, je suis trop vieille pour ça, mais je les appelais des bêtes sauvages. Maintenant, je me rends compte qu'ils ne faisaient qu'obéir aux ordres". Elle s'appelle Nina Oumova cette vieille femme et elle a perdu l'unique amour de sa vie pendant cette guerre. Et lorsqu'elle a raconté, lorsqu'elle a lu le départ des enfants par le lac ladoga et la séparation avec leur mère, il n'y a pas eu qu'un seul reniflement dans la salle étrangement silencieuse pour une fois. J'ai vu aussi le sourire chaleureux du vieil homme appelant les journaliste "mes amis" puis son air grave lorsqu'il a expliqué que la vision d'un cadavre gisant par terre ne faisait plus rien à personne au bout d'un moment. J'ai aussi vu le regard, le visage, tous deux étrangement familiers de Vera Titanova, jeune mère de dix-huit ans qui a noyé sa fille en bas âge pour la manger ensuite. Et ce visage, je peux vous assurer que je ne l'oublirai pas. Mais j'ai vu aussi les yeux pétillant de Nina Oumova dépliant un paquet renfermant un morceau de pain et expliquant qu'une inconnue lui avait donné alors qu'elle mourrait de faim...
    Donc, difficile d'oublier, vous en conviendrez. Ne croyez pas que j'écris cet article en vue d'énoncer une quelconque morale toute faite du genre "n'oublions pas l'histoire" ou "ne mangeons pas nos semblables" ou encore "Hitler était vraiment très méchant". Non, ce n'est pas le but. Ma motivation n'est pas très clair d'ailleurs. Est-ce pour extérioriser l'étrange sentiment que j'ai ressenti? Est-ce parce que le visage inocent et surtout horriblement familier de Vera Titanova me hante? Ou peut-être est-ce l'image des gens tirant leurs cadavres sur des luges? Ou encore cet intéret que je porte au peuple russe? Ou rien de tout cela...
    Dans l'ordre des photos : un homme affamé tenant dans ses mains sa rations quotidienne : 125 grammes de pain, des habitants cherchant de l'eau sur la Neva, Nina Oumova, Une femme transportant le cadavre d'un enfant, et des corps jonchant les rues.


Texte et Images de Clémence



Merci à Clémence, que vous pouvez retrouvez sur son cowblog à l'adresse suivante : http://It-S-Hard-To-Be-A-Cat.cowblog.fr, pour l'autorisation d'exploiter son article. Si vous avez des articles intéressant a proposé, je me ferais un plaisir d'étudié votre proposition.


Publié dans We are Humans

par Nicolas

Vendredi 23 novembre 2007 à 22:43



Vous me direz : Mais quel rapport avec l'actualité ? Bof ! On peut quand même rappeller que Daft Punk se représente sur scène en ce moment pour leur super concert "Alive", à Paris.

Publié dans Ca fait boom boom...

par Nicolas

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