Attention, ironie !
Si, si je devais le refaire je rajouterais tout ce que l'on sait aujourd'hui sur Sarkozy et sa politique sur l'immigration, les religions ou les peuples d'autres cultures. De toutes les manières que ce soit, ça n'aurait pas changer la conclusion de l'article : Sarkozy est fasciste. Pas le fasciste au cœur de pierre et qui s'en cache pas. Pas le fasciste comme au temps de Mussolini. Non, pas encore et j'espère que ça ne le sera jamais.
N'empêche que si les faits ne sont pas aussi grave que sous le fascisme Italien, les mots sont bien là et certaines lois aussi. Par exemple, les procédés d'expulsion des immigrés sont inimaginable. On vous parque en centre de rétention dans l'attente d'être expulsé... Les adultes et les enfants sont séparés, c'est à dire que les enfants ne voient plus leurs parents... Mais c'est pas bien grave, ce n'est que du bétail que l'on renvoie parfois au pays comme à l'abatoire.
Ces centres de rétentions on en a beaucoup entendu parlé à cause du nouveau ministère, créer par Nicolas Sarkozy, de l'Immigration et de l'Identité Nationale. On en parlait déjà à l'époque, lié immigration et identité était un brin choquant, mais bon... Avec ce que l'on sait aujourd'hui de la politique de Nicolas Sarkozy ce n'est plus un grincement de dents que m'inspire ce nom mais bien une dérive gouvernementale vers la droite identitaire ou encore couramment appelé extrême-droite. Mais pour le coup sachez que généralement les identitaires sont encore plus extrême que le FN. C'est dire...
La préservation de l'identité nationale... Une identité nationale forte... Voilà un principe fondamentale de l'idéologie fasciste. Chez nous, pour l'instant, ça passe certes par l'expulsion des immigrés en situation irrégulière. Mais aussi par les attaques contre la religion musulmane : interdiction du voile à l'école, interdiction de la burqa et de la niqab dans les lieux publics.
Et depuis peu on s'attaque aux personnes d'origines étrangères mais implanté en France de manière régulière (c'est à dire ayant des papiers en règle) et qui plus est ayant acquis la nationalité française. Ainsi s'ils ont acquis cette nationalité, ils peuvent la perdre, s'ils viennent à attenter à la vie d'une personne représentante de l'ordre. C'est pas forcément stupide. Mais la loi Française prévoie déjà la mise en cabane à vie pour de tels actes. Idem, s'ils commettent des actes de délinquances graves, ils peuvent perdre leur nationalité... Déjà il faudrait voir à préciser ce que sont les actes de délinquances graves... Mais au final à travers tout ça, on peut se demander quelle est la question de fond. Pour moi elle devrait se résumé ainsi : N'est-il pas préférable de retirer sa nationalité à quelqu'un qui nuit à la France ? La réponse à cette question pourrait-bien être oui ou être non, le fait est que ça devrait concerné tout le monde : immigré nationalisé, descendants d'immigrés nationalisés, Français depuis plusieurs générations,... En effet, de quel droit faire la différence entre une personne immigré et une personne non-immigré, du moment que les deux sont françaises ? D'ailleurs, au niveau de la justice la constitution l'interdit...
Pour finir ce sombre tableaux, qui ne se veut même pas exhaustif, on pourrait également parler des évacuations de camps de Roms... Des carnets de voyages qu'ils devront utiliser pour voyager et tout le tremblement,... Mais tout ça ne tiendrait pas sur un seul article !
Identitarisme, attaques contre la us et coutumes musulmans, attaques contre les Roms, expulsion, déchéances de nationalité,... et j'en passe ! Tout ça donc pour compléter l'article datant d'il y a trois ans. On y retrouve les marques du fascisme et de cette forte envie identitaire. D'ailleurs les parties, associations ou collectifs d'extrême droite n'ont à mon avis jamais autant progresser depuis que Nicolas Sarkozy est au pouvoir (regarder par exemple les résultats du FN aux dernières élections pour vous donner une idée). M'est avis que 2012 va être une année électorale très dure pour tout le monde et très lourde de sens. Mais peut-être que je me trompe. Qui vivra verra...