Hier, il y avait la crise des subprimes... Amérique - Europe : 1-0.

Au match retour, les spéculations Grecques nous permettent de replonger l'Europe dans une crise économique : Amérique - Europe : 1 partout.

Mais les Etats-Unis ne voulant pas rester derrière reprennent la tête avec la fuite pétrolière d'une plateforme du géant pétrolier BP. Amérique 2, Europe 1.

C'est le genre de concours, si vous voulez mon avis, dont on se passerait bien. Mais rassurez-vous, la compétition est bientôt finie et elle laissera place à la Coupe du Monde, qui agira, comme un voile, sur tous les désastres autant économiques qu'écologiquesCe sera bientôt fini, la Une des médias pour la bêtise humaine qui font des océans un charnier naturel, qui font des hommes des marionnettes violentes et bestiales (je pense notamment aux émeutes en Grèce, mais aussi à tous ceux que l'argent peut rendre méchant). Bienvenue aux stupides bestioles pleines de testostérones, coureurs de ballons à pleins temps et coureurs de jupons pendant les temps libres. Bienvenue aux ballons ronds, adieux les problèmes.

On espèrera, parce qu'on n'est pas méchant, que la France ne se fasse pas éliminer dès le premier tour et que notre cher président puisse souffler un peu. Mais si, par miracle, la France gagnait la coupe, là, j'en appelle à la révolution... Parce que ça voudrait dire que notre président gagnerait de nouveau des points dans les sondages et on aurait la menace suprême de garder Domenech à la tête de l'équipe de France. C'est pas comme si j'en avais quelque chose à faire, mais il parait que ça en gênerait plus d'un... Alors, bon...