Mercredi 9 juillet 2008 à 10:28

JMA... Jean-Michel Aphatie.

C'est pour beaucoup, aujourd'hui, le journaliste charismatique évoluant dans le Grand Journal sur Canal +. C'est également à ce titre que je l'ai connu. Un journaliste qui tranche avec le reste de ses semblables, qui tranche par ses questions qui se veulent directes. Je l'ai toujours trouvé plus ou moins pertinent dans ses interventions et dans ses questions.

Or grande surprise ! Un jour où je regardais le Grand Journal, avec pour invité d'honneur Jean-François Kahn, grand figure de Marianne, les deux journalistes se sont violemment échanger des propos plus ou moins catholiques. Bref, un journaliste de télévision que je ne trouvais pas si mal, est largement décrédibilisé par un journaliste papier en qui j'ai pris l'habitude de faire confiance. Quel dilemme !



Au hasard de mes recherches sur l'incident, je suis tombé sur des articles de Marianne2, le blog du magazine, et également des articles sur le blog de JMA. Ces articles sont aussi aiguisé que les propos tenus ce soir là sur le plateau de Canal +. Tout ça en dit long sur les tensions entre Marianne et JMA.

Mais étant tombé sur le blog de JMA, je me suis dit pourquoi ne pas s'attarder un peu et en évaluer le contenu, voir ce qu'un journaliste télé est capable d'écrire. Malheureusement, grosse déception. Quasiment un article sur deux sont des réponses à des articles de journalistes blogeurs comme Versac, Jean-Marc Morandini et autres journalistes papier comme Renaud Revel (Express) et Marianne. Tout ça en une semaine de lecture de son blog.

Que des journaux importants comme l'Express ou Marianne méritent réponse en cas d'attaque, d'accord et encore ! Mais Versac est loin d'être dangereux et JMA n'était concerné seulement par un petit paragraphe de l'article de Versac, et pas bien méchant. Comble du journalisme de bas étages, JMA a utilisé les mots de Versac pour démontré, pas très honnêtement d'ailleurs, que le blogeur est un faux jeton. Bref pas classe du tout, davantage digne d'un journaleux que d'un journaliste à proprement dit.

De plus, ce phénomène de réponse, qui n'apporte à JMA que des ennemis, est un phénomène à répétition qui commence à lasser ses lecteurs. Tout ça pour dire que JMA à perdu de précieux points dans mon estime aux profits de Marianne. Mais attention tout de même, Marianne est parfois un peu affolante pour pas grand chose. Du moins c'est mon ressenti.

M. Aphatie, gageons que vous ne répondrez pas à cet article écrit par un petit blogeur étudiant qui ne se targue seulement d'écrire des Brouillons d'articles. Bienvenu dans mon monde !


Nicolas

Publié dans Collègue de Brouillonage

par Nicolas

Lundi 7 juillet 2008 à 14:36

Si elle devait être une forêt ce serait celle de Colombie. Si elle devait être un groupe armée, ce serait les Farcs. Si elle devait être un acteur ce serait Sylvester Stallone. Si elle devait être un personnage de film ce serait évidemment Rambo au meilleur de sa forme.
J'ai beaucoup de mal à m'imaginer cette femme qui hier était prêté pour quasi morte, en tout cas malade et osseuse, tirant la gueule sur photographie, revenir sur le devant de la scène politico-médiatique aussi vite, "comme une fleur" comme dirait Jean-Michel Aphatie.
6 ans que cette sénatrice et candidate à la présidence était retenu par les Farcs, dans la forêt Colombienne. Rappellez-vous "forêt" ! C'est pas pareil que "camping". Comment une femme (ou un homme d'ailleurs), dans la condition d'otage, dans l'impuissance de décider de son avenir, dans l'ignorance de son sort futur, peut-elle descendre de l'avion qui la rammène de cette longue vie d'"esclave" (enchaînée à un arbre par le cou, nous dit-elle) dire deux mots à sa mère, puis accordée directement une interview. Pas 6 jours ni 6 mois ! 6 longues, longues années.
Et ce réflexe ? Quel est ce réflexe de passer seulement deux jours "avec" sa famille qu'elle n'a pas vu depuis 6 ans, tout ça avant de partir direction Paris, rendre une visite de courtoisie au couple Sarkozy, notamment Nicolas qui aurait bien aimé être pour quelque chose dans sa libération.

Prenez des otages, masculin si on veut, et qui ne sont restés que quelques mois en otages, en Irak ou en Afghanistan, ils en ressortent tous diminué moralement, à bout de nerf. Prenez Brice Fleutiaux qui est resté 8 mois en otage en Tchéchénie. Il a écrit Otage en Tchéchénie, que je vous conseil absolument de lire, avant de simplement se libérer, comme le dit le site officiel sur ce grand monsieur du journalisme photographique Français.
8 mois et demi ! Pas 6 ans.
Où est passé l'Ingrid Bétancourt qui était malade et émacié ? Où est passé la femme fatigué dont on redouté l'annonce de la mort ?

Je suis perplexe. Comment a-t-elle été libéré. Il paraît que ce serait grâce à Alvaro Uribe et ses forces armées qui auraient réussis à infiltrer les Farcs et libérer quelques otages. Pourquoi pas. Maintenant la question plus intéressante serait de savoir quel avenir existe pour la lutte contre les farcs, quel espoir il reste pour les otages toujours détenus...? Je veux dire maintenant que l'otage médiatique a été libéré. E-cowblog, que j'avais entretenu sur le sujet : "Selon ce que j'ai pu entendre, dans ce même discours, les autres otages ne sont pas oubliés (il reste un français, là-bas, je crois), et la lutte contre les Farcs continuent. Néanmoins, rien n'est moins sûr." Rien n'est moins sûr, effectivement.

Bref aujourd'hui malgré moi, je reste très perplexe sur cette fameuse libération. Je ne suis pas au point dire que sa détention fut une mise en scène, mais que sa subite libération laisse soit paraître un gros mentale d'acier chez la Franco-colombienne, soit une réaparition bien orchestré à base de papier cadeau et ruban, pour les médias sûrement davantage que pour le côté politique. Donc je ne suivrais pas l'élan populaire visant à être plein de joie à l'annonce de sa liberté... J'aime pas qu'on prenne pour un con.

Nicolas

Publié dans We are Humans

par Nicolas

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