Ca y est
j'ai déjà le ministre de l'éducation en grippe, plus encore que
Sarkozy. A tel point que je sens que les manifs vont arriver dans les
mois à venir, genre avant la rentrée prochaine, voir à la rentrée.
L'UNL (Union National Lycéenne en parle déjà). Que se passe-t-il donc ?
Je vous propose de le découvrir.
Xavier Darcos, que j'affectionnais pour son opposition au garde-à-vous à l'entrée d'un prof dans une salle de classe et qui veut que les dialogues entre élèves et professeur passe par le vouvoiement de chacun vient de faire son gros boulet en voulant progressivement détruire la carte scolaire.
Prenons les choses dans l'ordre.
Xavier Darcos, notre ministre de l'éducation, ne voulait pas instaurer que les élèves se lèvent à l'entrée d'un proffesseur ou d'une personne travaillant dans les établissements scolaires. En effet on ne voit guère l'utilité d'une telle règle, même si elle est en activité dans certains établissements. Je ne suis pas plus pour cette règle qui nous rapprocherait plus encore d'un sytème militaire qui veut que l'on salue ses suppérieurs. Le grade à vous quoi !
Il paraît normal qu'un élève vouvoie son proffesseur, ne serait-ce que pour lui attacher un certain respect. Mais en soit, le respect d'une personne ne passe par un "vous" mais par un comportement au quotidien. Le "vous" ne fait rien quand on dit : "Vous êtes stupides", à son prof. Ou alors faut que je me mette à le dire. Néanmoins, le vouvoiement est rentré profondément dans les moeurs et vouloir tutoyer tout le monde, pour rapprocher les gens et se sentir en confiance avec son prochain, relève de l'utopie hipiste... Ca aurait également soulevé un taullé chez les proffesseurs. Donc M. Darcos a rééquilibré la balance égalitaire et repectueuse en disant que prof comme élève devrait mutuellement se tutoyer. En soit c'est pas mal, mais encore dans le cadre de mon utopie.
Mais voilà que maintenant, il prône l'assouplissement de la carte scolaire. Mais qu'est-ce que la carte scolaire ? La carte scolaire est le découpement géographique de la France obligeant les collégiens et les lycéens à s'inscrire dans les établissements les plus proches de chez eux et bénéficiant des orientations estudiantines désirées. Donc son assouplissement, voir sa disparition prévu pour 2010 selon Xavier Darcos, devrait, en soit, être une bonne chose permettant ainsi d'étudier où que ce soit en France.
Là où ça bloque c'est du côté association lycéenne, notemment l'UNL (Union National Lycéenne) qui lutte depuis des années déjà, pour le contraire : Un raffermissement de la carte scolaire et une application plus strict. L'UNL voit en la carte scolaire une méthode de lutte pour la mixité scolaire au sein des établissement. Dans le cas d'une disparition de la carte scolaire il craigne que certains établissements deviennent des lieux accueillant ceux qui ont des facilités et d'autres n'accueillant que ceux en échec scolaire ou aillant des difficultés. On parle alors d'établissement pour Elite et d'établissement ghetto.
Or la carte scolaire permet de réduire ces inégalité scolaires en empêchant "une fuite des cerveaux, au niveau régionnal ou académique". Evidemment il reste des lycées fortement côtés qui ne se gênent pas pour épurer les élèves et ainsi acquérir des résultats de fin d'étude incontestablement haut. C'est bien pour cela que le syndicat lycéen réclame le raffermissement de la carte scolaire et l'application de cette carte, jugeant, en effet, qu'encore trop de dérogations sont délivrées.
Xavier Darcos a, néanmoins, pensé à cette mixité scolaire en disant qu'elle se fera au niveau du chef d'établissement qui devra veillé à cette mixité. Mais il n'y aura pas de loi d'application, il n'y en a pas besoin assure le ministre de l'éducation. Les chefs d'établissements seront donc libres de prendre ou pas tel ou tel élève selon son dossier. Ca existe déjà mais les conditions d'admissions sont moins sévère à cause de la carte scolaire qui diminue le nombre de candidat. Donc là ils auront du choix les chefs d'établissements et le dossier de chacun en plus. C'est comme si un patron recevait une vingtaine de demande pour un seul poste et qu'en plus sur le CV de chacun il y avait la mention : Bien, pas bien, passable. Ben vu qu'ils ont du choix ils prendront les "biens", et les autres ben...
Pour finir, je tiens à faire remarquer que la mixité scolaire est à préserver, que si nous ne le faisons cela reviens à du racisme intellectuel et à l'abbandon de bon nombre de jeunes qui ne demanderaient qu'à réélever leur niveau, soutenu par des élèves qui bossent bien.
Xavier Darcos, que j'affectionnais pour son opposition au garde-à-vous à l'entrée d'un prof dans une salle de classe et qui veut que les dialogues entre élèves et professeur passe par le vouvoiement de chacun vient de faire son gros boulet en voulant progressivement détruire la carte scolaire.
Prenons les choses dans l'ordre.
Xavier Darcos, notre ministre de l'éducation, ne voulait pas instaurer que les élèves se lèvent à l'entrée d'un proffesseur ou d'une personne travaillant dans les établissements scolaires. En effet on ne voit guère l'utilité d'une telle règle, même si elle est en activité dans certains établissements. Je ne suis pas plus pour cette règle qui nous rapprocherait plus encore d'un sytème militaire qui veut que l'on salue ses suppérieurs. Le grade à vous quoi !
Il paraît normal qu'un élève vouvoie son proffesseur, ne serait-ce que pour lui attacher un certain respect. Mais en soit, le respect d'une personne ne passe par un "vous" mais par un comportement au quotidien. Le "vous" ne fait rien quand on dit : "Vous êtes stupides", à son prof. Ou alors faut que je me mette à le dire. Néanmoins, le vouvoiement est rentré profondément dans les moeurs et vouloir tutoyer tout le monde, pour rapprocher les gens et se sentir en confiance avec son prochain, relève de l'utopie hipiste... Ca aurait également soulevé un taullé chez les proffesseurs. Donc M. Darcos a rééquilibré la balance égalitaire et repectueuse en disant que prof comme élève devrait mutuellement se tutoyer. En soit c'est pas mal, mais encore dans le cadre de mon utopie.
Mais voilà que maintenant, il prône l'assouplissement de la carte scolaire. Mais qu'est-ce que la carte scolaire ? La carte scolaire est le découpement géographique de la France obligeant les collégiens et les lycéens à s'inscrire dans les établissements les plus proches de chez eux et bénéficiant des orientations estudiantines désirées. Donc son assouplissement, voir sa disparition prévu pour 2010 selon Xavier Darcos, devrait, en soit, être une bonne chose permettant ainsi d'étudier où que ce soit en France.
Là où ça bloque c'est du côté association lycéenne, notemment l'UNL (Union National Lycéenne) qui lutte depuis des années déjà, pour le contraire : Un raffermissement de la carte scolaire et une application plus strict. L'UNL voit en la carte scolaire une méthode de lutte pour la mixité scolaire au sein des établissement. Dans le cas d'une disparition de la carte scolaire il craigne que certains établissements deviennent des lieux accueillant ceux qui ont des facilités et d'autres n'accueillant que ceux en échec scolaire ou aillant des difficultés. On parle alors d'établissement pour Elite et d'établissement ghetto.
Or la carte scolaire permet de réduire ces inégalité scolaires en empêchant "une fuite des cerveaux, au niveau régionnal ou académique". Evidemment il reste des lycées fortement côtés qui ne se gênent pas pour épurer les élèves et ainsi acquérir des résultats de fin d'étude incontestablement haut. C'est bien pour cela que le syndicat lycéen réclame le raffermissement de la carte scolaire et l'application de cette carte, jugeant, en effet, qu'encore trop de dérogations sont délivrées.
Xavier Darcos a, néanmoins, pensé à cette mixité scolaire en disant qu'elle se fera au niveau du chef d'établissement qui devra veillé à cette mixité. Mais il n'y aura pas de loi d'application, il n'y en a pas besoin assure le ministre de l'éducation. Les chefs d'établissements seront donc libres de prendre ou pas tel ou tel élève selon son dossier. Ca existe déjà mais les conditions d'admissions sont moins sévère à cause de la carte scolaire qui diminue le nombre de candidat. Donc là ils auront du choix les chefs d'établissements et le dossier de chacun en plus. C'est comme si un patron recevait une vingtaine de demande pour un seul poste et qu'en plus sur le CV de chacun il y avait la mention : Bien, pas bien, passable. Ben vu qu'ils ont du choix ils prendront les "biens", et les autres ben...
Pour finir, je tiens à faire remarquer que la mixité scolaire est à préserver, que si nous ne le faisons cela reviens à du racisme intellectuel et à l'abbandon de bon nombre de jeunes qui ne demanderaient qu'à réélever leur niveau, soutenu par des élèves qui bossent bien.