En ce moment on parle de quelque chose d'incroyable un peu partout... C'est de ce fameux sondage Harris qui donne Marine Lepen en tête à la sortie du premier tour des présidentielles de 2012. Alors, évidemment ça fait froid dans le dos. Evidemment on se rappelle de 2002, où Jospin, largement annoncé au second tour de la présidentielle, s'est fait chauffer la place par l'inénarrable Jean-Marie Lepen.
Sauf que là c'est bien pire. Les sondages ne se contentent pas seulement de dire "Oui, Mme Lepen sera au second tour", mais la donne déjà en tête devant tout le monde à la sortie du premier scrutin. C'est ce qu'on appelle un peu rapidement : "Un 21 avril à l'envers".
Il y a quelques semaines, un sondage du CSA tendait à faire penser que Nicolas Sarkozy était "le seul rempart à droite" contre le FN. Et là, cette fois il a complètement disparu, laissant la place à un PS / FN.
On peut donc légitimement se demander s'il y a bien une crédibilité à mettre dans tous ces sondages. A mon avis, pas le moindre. Et si vous voulez des raisons, il suffit de lire tous les articles parlant de ce sondage Harris. Jamais on aura vu un sondage si discrédité. Et le fait que ce soit parce qu'il fait la part belle à l'ennemi de la nation n'y est certainement pas pour rien. Le sondage CSA montrant le petit Sarkozy comme étant le grand Sauveur de la France, résistant parmi les résistants, face au grand méchant loup frontiste, n'a pas été si critiqué. Il est pourtant tout aussi peu fiable.
De toute cette histoire, il n'y a qu'une chose à tirer. Plus d'un an avant le premier tour des présidentielles, avant même que les candidats soient connus, on essaie de tirer les cartes d'une élection qui s'annonce passionnante tant elle a la capacité de réserver des surprises. Bonnes ou moins bonnes, c'est sûr. Alors pourquoi les médias s'amusent-ils à jouer les devins ? Eh bien parce que ça fait parler, ça fait jaser. Parce que le Front National n'a jamais eu autant la côte parmi la masse irréfléchie de nos chers semblables. Parce que, du coup, le FN devient un fond de commerce bien rentable, un sujet qui fait vendre. Que les médias aiment le sensationnel, quitte à raconter des conneries. Money is money...
Sauf que là c'est bien pire. Les sondages ne se contentent pas seulement de dire "Oui, Mme Lepen sera au second tour", mais la donne déjà en tête devant tout le monde à la sortie du premier scrutin. C'est ce qu'on appelle un peu rapidement : "Un 21 avril à l'envers".
Il y a quelques semaines, un sondage du CSA tendait à faire penser que Nicolas Sarkozy était "le seul rempart à droite" contre le FN. Et là, cette fois il a complètement disparu, laissant la place à un PS / FN.
On peut donc légitimement se demander s'il y a bien une crédibilité à mettre dans tous ces sondages. A mon avis, pas le moindre. Et si vous voulez des raisons, il suffit de lire tous les articles parlant de ce sondage Harris. Jamais on aura vu un sondage si discrédité. Et le fait que ce soit parce qu'il fait la part belle à l'ennemi de la nation n'y est certainement pas pour rien. Le sondage CSA montrant le petit Sarkozy comme étant le grand Sauveur de la France, résistant parmi les résistants, face au grand méchant loup frontiste, n'a pas été si critiqué. Il est pourtant tout aussi peu fiable.
De toute cette histoire, il n'y a qu'une chose à tirer. Plus d'un an avant le premier tour des présidentielles, avant même que les candidats soient connus, on essaie de tirer les cartes d'une élection qui s'annonce passionnante tant elle a la capacité de réserver des surprises. Bonnes ou moins bonnes, c'est sûr. Alors pourquoi les médias s'amusent-ils à jouer les devins ? Eh bien parce que ça fait parler, ça fait jaser. Parce que le Front National n'a jamais eu autant la côte parmi la masse irréfléchie de nos chers semblables. Parce que, du coup, le FN devient un fond de commerce bien rentable, un sujet qui fait vendre. Que les médias aiment le sensationnel, quitte à raconter des conneries. Money is money...