Mercredi 21 mai 2008 à 18:33

Ca y est cette fois c'est fait. Le texte sur les OGM est passé. Pour Nicolas Sarkozy, c'est avant tout une histoire de logique. En effet, la loi Européenne sur les OGM a reçu l'accord, entres autres, de Jacques Chirac et Lionel Jospin en 2001. Aujourd'hui la transposition du texte européen en droit français semble obligatoire sous peine de sanction financière (plus de 3000€ par jour). Alors évidemment, économiquement regardant, que la loi soit passé est une excellente chose, mais écologiquement regardant c'est tout autre chose. Je vous ai dégotté l'introduction du dossier de Greenpeace sur les OGM. En fin d'article, vous trouverez le lien allant vers ce dossier.

Introduction du dossier :

500 ha de maïs OGM en 2005, 5 000 en 2006, 22 000 en 2007… Dans le secret et l'opacité, contre la volonté de l'immense majorité des citoyens et en l'absence
de loi, les promoteurs des OGM tentent aujourd'hui de mettre le pays devant le fait accompli de la pollution génétique.
Durant l'été 2007, Greenpeace a recueilli de nombreux témoignages sur les conséquences de ces cultures dans les campagnes françaises… Contamination de ruches, menaces sur les cultures biologiques, les AOC (Appellation d'Origine Contrôlée) et sur l'ensemble
des filières non OGM… Partout, les conflits se multiplient entre ceux qui tentent à leurs frais de préserver une agriculture « naturelle » et les tenants du productivisme transgénique, qui n'ont cure des conséquences de cette technologie sur leurs voisins. De son côté, l'Etat, en refusant un moratoire, souffle sur les braises et fait le jeu du lobby pro-OGM.
Tous les témoignages le prouvent : la contamination par les organismes génétiquement modifiés peut se produire à tous les stades de la production : semences, floraison, récolte, transport… L'étanchéité des filières est impossible. Les cas de contaminations par les OGM, et les conséquences économiques qui en découlent, se sont multipliés, alors que ces cultures représentent moins d'1% des cultures de maïs.
Ainsi, laisser se développer les OGM, c'est condamner l'ensemble des filières non OGM. A partir d'un certain niveau de contamination, le retour en arrière sera extrêmement difficile... En Espagne, en Amérique du Nord ou en Argentine, pays qui cultivent à grande échelle des OGM, il devient impossible de cultiver sans.
Depuis 1996, Greenpeace mène une campagne internationale contre la dissémination des OGM. Nous avons jusqu'alors réussi à contenir leur expansion en Europe. Les opinions publiques leur sont très majoritairement opposées. Lassée d'attendre un hypothétique retournement de l'opinion, l'industrie des biotechnologies a donc décidé d'imposer ces OGM dans le secret. Leur volonté de domination du marché passe avant tout.
Aujourd'hui, le droit à produire et consommer sans OGM implique tout simplement l'interdiction des cultures d'OGM en plein champ. Si le statu quo perdure, c'est le choix du sans OGM, c'est-à-dire le choix des consommateurs et celui d'une immense majorité de la filière agro-alimentaire française qui sera irrémédiablement remis en cause. C'est précisément pourquoi nous demandons au gouvernement d'instaurer immédiatement un moratoire sur toutes les cultures d'OGM en plein champ et de préparer une loi qui garantisse à tous la liberté et le choix de produire et consommer sans OGM.

Arnaud Apoteker
Greenpeace France


Le dossier : La Bombe OGM


Nicolas

Publié dans Nature

par Nicolas

Mardi 20 mai 2008 à 20:08

L'opposition permet de débattre. Si en tant que commentateurs, tous mes lecteurs ne faisaient que dire oui, oui, oui... Ben j'aurais p't'être l'impression de dire quelque chose d'accepté par tous mais pas forcément quelque chose de juste. C'est pour ça que je remerci régulièrement Cerizzz01 pour ses interventions. Elle poste toujours des commentaires réfléchis et aussi objectif que lui permettent ces idées. Et pour ça je la remercie encore. Mais Nwar...

Concernant l'article [108] parlant des réformes de l'éducation nationale qui sont en cours, article sous la forme d'une fausse discussion avec le président de la république, voici son commentaire :

"De toutes les façons quand on voit aujourd'hui avant le réforme la qualité de l'éducation ! C'est plus que MERDIQUE. Quand je pense que moi mes profs notent à la tête du client et la classe en a la preuve. Quand 2 élèves copient entre eux sur un devoir maison et que l'un a 15 sur 20 et l'autre 7 sur 20 c'est exagéré non ??? Et de toutes les façons les professeurs sont de gros branleurs. Ils ont la sécurité de l'emploi, ils ont un assez bon salaire et ils ne travaillent que 18 heures de cours en dehors de chez eux. QUI NE REVE PAS DE CA ? enfin nous sommes dans un monde désespérant. Et j'espère que Monsieur SARKOZY fera toutes les réformes posibles pour clouer le bec à ces glandeurs."

Alors pour ce qui est du jugement à la tête du client, il y a des profs pour le faire. Certes ! Mais pas tous. Parfois c'est aussi une excuse de gosse pour faire avaler une mauvaise note. Je serais curieux de voir ces copies... Si jamais tu peux te les procurer n'hésite pas à me les envoyer à l'adresse suivante : le_brouillon@yahoo.fr.

Ensuite, concernant le fait que les profs seraient des branleurs... Désolé de te décevoir mais je n'aimerais pas être un professeur. Parce que c'est vrai, c'est toujours un rêve de voir bosser 18 heures, voir moins... De savoir combien il gagne...
Mais ça l'est moins, pour moi en tout cas, de savoir qu'un prof doit préparer ses cours pour le lendemain, corriger des copies, recevoir des parents... Comme un élève, les profs ont des devoirs à la maison.





Trouvé en commentaire sur Libé :
"Mise au point
Actuellement, le temps de travail d'un professeur est de 18 heures par semaine [NDLR : Devant les élèves]. Ce temps a été conçu en prévoyant qu'il travaille 1,5 heure chez lui pour 1 heure devant les élèves pour préparer ses cours, corriger les copies et actualiser ses connaissances. Cela fait 18 fois 2,5 h (1 en cours + 1,5 chez soi), soit 45 h hebdomadaires. En effet, le temps de travail de l'époque, légalement de 40 h par semaine, était en faitde 42 h, sur 50 semaines. Que s'est-il passé depuis pour les professeurs ? Rien alors que pour les autres salariés il y a eu la 3e semaine de congés payés en 1956, puis la 4e en 1969, les 39 h et la 5e semaine en 1982, et les 35 h en 2000. Bref, le temps de travail hebdomadaire des salariés a baissé de 25 %. Mais les professeurs doivent toujours le même service. Un professeur devait 45 h quand les autres devaient 42 pour compenser les petites vacances (Toussaint, Noël...). Car les vacances sont pour que les élèves se reposent. Donc le temps de travail des professeurs a été annualisé. Et les deux mois d'été? Cette grille a aussi été fixée en 1950 au même niveau que les autres cadres de la fonction publique recrutés avec un concours au niveau bac +3. Mais à cette grille il a été retiré 2 mois de salaire, puis le résultat a été divisé par 12 (ex: si un inspecteur des impôts est payé 2000€/mois il reçoit 24 000€/an; pour la même qualification, un professeur reçoit 2000€/mois mais sur 10 mois, soit 20 000€/an; cette somme est ensuite divisée par 12 et donne 1667/mois). Eh oui, les professeurs ne sont pas payés pendant les grandes vacances –de 7 semaines et pas 8 à cause du bac jusqu'au 11 juillet. De plus, un professeur actuel gagne en moyenne 9% de moins qu'un instituteur de 1981 et son salaire de départ est d'1,2 fois le SMIC (il était 2 fois supérieur en 1970). Ceci pour des gens en fait à bac +5 qui doivent donc accepter leur prolétarisation. Merci la co-gestion syndicats/gouvernement!"

J'ai pensé comme toi à une époque Nwar, mais je me suis renseigné auprès de mes professeurs avant de me lancer dans une vindicte anti-prof. Et j'ai eu raison. Ils sont souvent dans la rue mais y a parfois de bonne raison.

Quant à Cerizzz01 qui a commenté mon article également, je dois en dire deux mots. Effectivement cet article est tourné à l'extrême. Mais c'est avant tout tourné au ridicule. C'est cynique et j'espère bien simplement fictif. Juste de quoi essayer de faire sourire tout en rappelant les faits.

Quant à Période... Il ou elle dit ceci :
"Ils ne veulent pas supprimer de postes, ils veulent juste ne pas remplacer les gens qui partent à la retraite !"
Donc supprimer les postes qui auraient pu être vacants. CQFD !

"On est 34 dans ma classe, tout se passe très bien."
Pour qui est-ce que ça se passe bien ? Toi ? Tes copains et copines ? Peut-être pas tout le monde... Ensuite je défis ta classe de faire un 100% au bac ou au prochain exam que vous aurez. Impossible ? C'est pourtant le score de ma classe l'année dernière au bac. Mais on était pas 34 mais seulement 9. Une petite classe c'est non seulement une ambiance plus légère, des profs plus dispos et une solidarité renforcé.
Et puis 34, tu es encore bien lotie...

"C'est une question d'éducation dès l'enfance après. Les jeunes qui vont au lycée sont censés être des jeunes qui ont envie de travailler, & qui en ont les capacités, sinon, qu'ils fassent un apprentissage & se lancent dans la vie active. C'est un problème d'éducation par les parents pour la discipline donc. Pour les élèves en difficulté, oui, il faut réapprendre les vraies bases en primaire, & c'est sur ça que s'appuie le nouveau programme scolaire de primaire. Donc je ne vois pas d'où vient le problème."
Et bien peut-être que tout simplement, à partir d'un certain niveau, y en a qui rame. Et ceux là, ils ont beau avoir envie d'y arriver, s'il n'y a personne pour l'épauler, comme un prof, c'est la dégringole assurée. Nous ne sommes pas tous égaux devant une feuille blanche !



Publié dans Débatage

par Nicolas

Vendredi 16 mai 2008 à 19:52

<Le-Brouillon> Bonjour M. Le Président.
<Le Président> Bonjour.
<Le-Brouillon> Au vue de l'actualité politique, et plus exactement dans le secteur de l'éducation, on dirait que votre deuxième années de mandat démarre su les chapeaux de roues ?
<Le Président> Mais vous savez, depuis que je suis à la tête de l'État c'est la France qui va sur les chapeaux de roues, comme vous dites. Et tant mieux, parce que la France à besoin de changement. Maintenant c'est vrai que certaine réforme sont impopulaire, mais tout de même nécessaire.
<Le-Brouillon> Plus qu'impopulaire, puisqu'elle réunit dans la rue à la fois par les Professeurs qui craignent pour leur emploie et à la fois par les élèves et leur parents qui craignent quant à la qualité de l'enseignement. Comprenez-vous ce phénomène de peur ?
<Le Président> Non. Je vous le dis clairement : Non. Moi ce que je comprends c'est la fainéantise des professeurs et des étudiants qui sont bien heureux que les syndicats aient déclaré "Aujourd'hui on fait grève".
<Le-Brouillon> Tout de même les places que vous allez supprimé dans l'éducation ce sont des professeurs qui vont finir au chômage.
<Le Président> Oui mais, on a déjà pensé à ça et on leur retrouvera aisément du travail.
<Le-Brouillon> Vous avez déjà prévu quelque chose ?
<Le Président> Bien sûr. Tout chômeur depuis 2 ans ne pourra pas refusé plus de deux propositions d'emploi.
<Le-Brouillon> Mais ça c'est effectivement pour tous les chômeurs et pas seulement pour les professeurs. Rien est donc prévu pour eux ?
<Le Président> Les professeurs seront chômeurs ! Donc pas de soucis.
<Le-Brouillon> Bon, très bien. Enfin très bien... Sinon la nouvelle annonce que vous avez faites, concernant l'accueil obligatoire, c'est à dire l'obligation d'un service minimum à l'école, a provoqué un tollé à gauche comme chez les syndicats  de professeurs. N'est-ce pas trop réformé d'un coup ?
<Le Président> Non tout se tient. Nous travaillons avec les RG, en ce moment. Ils nous envoient la photo de chaque professeur gréviste. Après, nous nous occupons de virer les professeurs qui sont en grèves. Du coup, on fait une pierre deux coups. On vire ceux qui dérangent et on garde ceux qui se laissent faire docilement et instaure déjà le service minimum en ne manifestant pas.
<Le-Brouillon> Très futé. Donc tout va bien...
<Le Président> ...dans le meilleur des mondes :)


Publié dans Politique

par Nicolas

Mercredi 14 mai 2008 à 11:32

Le texte de loi visant à la légalisation de la culture OGM en plein champs mais sous certaines « conditions » a été voté. Et tel qu'un groupe attendant dans le noir pour te souhaiter ton anniversaire : SURPRIIIISEEE ! Oui, le texte a été rejeté.
Alors forcément Monsanto fait la gueule, Greenpeace, les faucheurs volontaires et les anti-OGM en générale ont le Happy Smile. Tire aussi la gueule, le président de l'UMP qui essuie encore un revers politique et qui est vivement critiqué par son parti. Exit François Copé ?
Enfin, une nouvelle bataille a été gagné, mais est-ce la fin d'une guerre ? Sûrement pas ! François Copé est déjà en train de s'ingénier pour faire revoter le texte par les deux assemblées. Le parti socialiste a demandé à être reçu par Nicolas Sarkozy pour lui demander de ne pas faire passer le texte en force. Donc y a un risque.
Un risque d'autant plus prévisible, vu que le commerce d'OGM est une véritable mine d'or pour ceux qui les produise, en tête la firme Monsanto.

Nicolas


ERRATUM : Comme me l'as fait remarquer Broche dans son commentaire. Jean-François Copé n'est pas le président du parti politique de l'UMP, mais seulement le président du Groupe UMP à l'assemblée. A l'élection de Nicolas Sarkozy, il a été décidé à l'UMP que le poste de président du parti devait et resterait à Nicolas Sarkozy. Ce dernier est néanmoins actuellement remplacé par Jean-Claude Gaudin jusqu'au 7 juillet. A cette date, le poste de président du parti politique sera purement supprimé.

Merci Broche, pour ta correction.

Publié dans Nature

par Nicolas

Mardi 13 mai 2008 à 17:55

== Le Début de L'Affaire : Article [106] ==

Et c'est reparti ! Julien, l'administrateur du blog A Bâbord Toute, c'est de nouveau fait piraté et coulé son blog par ceux-mêmes qui n'ont aucun intérêt à ce que deux articles apparaissent sur le net. Ces articles concernent les penchants homophobes radicalistes de l'administrateur intolérant et gérant intolérable de Bloguez.com. Notez-bien qu'il s'agit également du gérant des compteur.cc.

Alors nous on le supporte, Julien, dans son combat. Et on continue la redirection des liens de ses articles. Allez hop ! Les liens des articles réhéberger :

- Premier Article !
- Deuxième Article !



Enfin Julien m'apprend que Kazeo (ex Oldiblog) a interdit le script des compteur.cc sur leur plateforme de blog. Aux dernières nouvelles Cowblog n'a pas encore limité cette utilisation. Mais Latelament a envoyé des mails à tous les utilisateurs de services.
Mais connaissant Latelament l'interdiction ne devrait pas tarder à arriver.


EDIT : C'est fait... A priori si j'ai tout compris, Darkmoon s'en est occuppé :)

Publié dans We are Humans

par Nicolas

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