Lundi 28 juin 2010 à 22:10

On vous l'a encore fait à l'envers : apéro à la Goutte d'Or, pas racistes, saucisson et pinard, pas anti-musulman, pour fêter l'appel du 18 juin, ... Si on fouillait un peu on se rendait compte que certains ou certaines revendiquaient publiquement et officiellement la réappropriation du quartier de la Goutte d'Or à Paris. Ainsi Sylvie François démontrait, exemples à l'appui, que le quartier de la Goutte d'Or était devenu résolument musulman au point qu'on n'y trouvait plus ni saucisson, ni alcool. Deux éléments interdits à la consommation pour tout bon musulman qui se respecte. Au passage, profitons en pour dire qu'une société ou une communauté sans alcool règle pas mal de problème dû à son absorption. Pour le coup, c'est une règle qu'il serait sage de tous appliquer, même si notre côté de bon Français buveur de vin nous dicte le contraire. En revanche, le porc est une règle issue du fin fond de l'histoire musulmane : la viande du porc avait plein de maladie et était considérée comme impropre à la consommation. Ce qui a l'époque était vrai mais qui ne l'est plus du tout aujourd'hui. Et de toute manière il serait scandaleux de me priver de mon saucisson quotidien.

Bref, alors pourquoi allons-nous dans le mur ? Car quand je dis qu'il faut fouiller un peu pour voir les "vrais" motivations des appelants à la manifestation, c'est vraiment juste allumer sa télé et regarder le JT pour entendre ce qui se passe. Alors pourquoi ? Au final, avoir le droit de marcher dans une rue publique de manière libre et sans être dérangé dans notre progression, ça parait être la moindre des choses. On fera juste la part des choses en disant que la rue Myrha, à la Goutte d'Or, est bloqué 2 heures par semaine le vendredi. Au final, la question de savoir si les revendications de cette manifestation étaient bonnes ne fait pas de doutes. Elles sont justes. En fait, elles auraient pu être justes...
Elles auraient pu être juste si elles avaient été portés par des associations, groupes de personnes, personnalités... indépendant de la lutte contre l'Islam. C'est à dire si la seule réelle préoccupation était un mieux vivre ensemble, même le vendredi rue Myrha. Mais les principaux porteur de ce Saucisson Pinard, ne sont autre que le Bloc Identitaire et Riposte Laïque. Le Bloc Identitaire, c'est marqué dessus : c'est des identitaires. C'est à dire des personnes lutant pour la "sauvegarde" de l'identité française, de ses valeurs, de ses symboles et de ses traditions. Dans le principe, c'est bien, car renier ce qui a fait notre pays, c'est effectivement se renier soit même. Mais à la place de "sauvegarde" entre guillemets, moi je parlerais davantage d'un groupuscule de réactionnaire qui se batte pour que la culture française reste ce qu'elle a été du temps de leur parent et de leur grand parent, reniant les bienfaits du mélange des cultures. Mélange qui est pourtant à l'origine de notre pays. Ainsi, le cheval de bataille des identitaires, de nos jours, est la lutte contre l'Islam, sous n'importe laquelle de ses formes. Pour résumer, les musulmans c'est pas de cochon, les identitaires c'est pas d'islamistes...
Riposte Laïque, c'est pas tout à fait la même donne. C'est au départ une association visant à promouvoir la laïcité et à lutter contre les religions intégristes. Attention, là encore, à ne pas faire l'amalgame entre Islam et intégrisme. L'Islam n'est pas intégriste mais peut l'être. Tout comme les religions chrétienne et juive, d'ailleurs. Mais Risposte Laïque a ensuite prit un virage dangereux, créant une scission parmi ses membres à l'origine de la création d'une autre association issue de Riposte Laïque mais continuant sur les mêmes principes. Riposte Laïque, elle, tournera bien davantage à la lutte contre l'Islam et ses dérivés.

Bloc Identitaire et Riposte Laïque sont donc les porteurs de cette manifestation, qui du coût n'eut pas lieu à la Goutte d'Or, mais sur les Champs Elysées et non plus pour lutter contre l'occupation de la rue par les musulmans en train de prier mais pour célébrer l'anniversaire de l'appel du 18 juin.  Du moins, officiellement. Mais ni le Bloc Identitaire ni Riposte Laïque n'est à l'origine de cet évènement. A l'origine est Sylvie François. Habitante de la Goutte d'Or. Parmi ses revendications, elle qui se dit Française de souche, il y a le fait que pour elle il n'est quasiment plus possible de trouver le moindre saucisson, la moindre bouteille d'alcool, qu'il ne lui ai pas possible de sortir en jupe dans la rue sans se faire dévisager et que certaines rues sont bloqués à la circulation, aussi bien automobile que piétonne à cause des prières du vendredi. Bref insupportable. On n'a su très vite que Sylvie François était un pseudo, elle le dira elle-même d'ailleurs. Et de toute manière, si elle se sent réellement en danger dans son quartier on pouvait facilement imaginer qu'elle puisse avoir recours à un pseudonyme pour éviter des ennuies. En revanche, on a mis un peu plus longtemps à savoir que Sylvie François n'habitait pas du tout à la Goutte d'Or mais en Alsace. Du coup la force des propos de Sylvie François qui résidait dans le fait qu'elle habitait dans ce quartier et que ça devenait franchement insupportable s'effondre tout d'un coup laissant tomber le masque sur une vaste opération islamophobe ou raciste. A vous de choisir. On apprendra aussi que Sylvie François est proche du FN.

Dans un article paru sur le site Marianne2.fr, un journaliste a également invité Sylvie François à la Goutte d'Or pour lui montrer des lieux où saucissons et alcools sont mis en vente. Ils se sont également rendu compte ensemble qu'elle pouvait circuler en jupe sans être dévisager comme une malpropre.

Voilà, pour le compte des islamophobe. Passons aux Musulmans. De quel droit font-ils la prière dans la rue ? Bloquant la circulation ? A cette question est souvent rétorqué qu'il n'y a pas assez de place dans les deux mosquées du quartier pour accueillir tout le monde. Et que d'ailleurs une nouvelle grande mosquée, pouvant accueillir jusqu'à 1000 personnes, devrait ouvrir ses portes dans le quartier en 2012. De quoi finalement contenté tout le monde. Hormis, évidemment, les identitaires voient en chaque construction de mosquées une balafre du finalement banale décor urbain français. Un peu d'exotisme, qui ça gène ?
Bon, en revanche, on apprend de la bouche de Caroline Fourest, journaliste à France Culture et à Le Monde, que selon une Marocaine de passage et qui serait allé demander pourquoi les gens priaient dans la rue, les musulmans font ça comme cela pour faire de la publicité à l'Islam (source : le Blog de Caroline Fourest). Si c'est effectivement vrai, il est évident que c'est un scandale. Cependant, malgré le respect que j'ai pour Caroline Fourest, sans plus d'information, sa source reste bien peu fiable. Ce que je trouve, en revanche, curieux c'est que ça n'ait pas eu plus de répercussion dans la presse. Je ne connais pas les règles de l'islam. Mais n'est-il pas possible de rentrer pendant la mosquée durant la prière... ? Juste pour voir et repartir ? Est-ce considéré comme injurieux ? Même si on est journaliste ? Même si on en demande la permission ? 
Non, personnellement je pense que la source pourrait-être plus fiable et la vérification des propos de Caroline Fourest, facilement vérifiable.

Et vous cette actualité Saucisson Pinard vous a-t-elle interpellée ?
 

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par Nicolas

Mercredi 3 mars 2010 à 8:50

Alors qu'il devient de plus en plus aberrant de devoir ammener des preuves de sa nationalité française alors que la seule présentation de papiers officiels, comme une carte d'identité française ou un passeport, justifie de cette nationalité ; alors que les documents à fournir sont parfois difficile à récupérer, et sont à fournir aux administrations lors de chaques demandes de papiers officiels ; il devient alors important de se retrouver autour d'une action solidaire face à une politique de plus en plus clairement basé sur la discrimination.

Ce n'est pas tout à fait dans ces termes que Daniel Karlin s'exprime dans son appel à la pétition, mais davantage ma manière de vous la présenter. Place, donc à la pétition de la Ligue des Droits de l'Homme et de Daniel Karlin.

Retrouvez-la également à l'adresse suivante : http://www.ldh-france.org/Vous-etes-Francais-Prouvez-le

 


Appel
A l’initiative de la LDH et de Daniel Karlin, documentariste, un appel a été lancé, signé par de nombreuses personnalités et publié dans Libération pour dénoncer les difficultés qu’ont certains citoyens à renouveler leurs papiers d’identité.
Vous pouvez signer directement en ligne cet appel sur ce site
10206 signatures au 24 février 2010

Depuis plus de vingt ans, les différents gouvernements infligent un traitement discriminatoire aux Français nés à l’étranger, ou nés en France de parents étrangers ou devenus français par naturalisation.

À l’occasion du renouvellement de ses papiers d’identité, il est maintenant demandé systématiquement à chacun d’entre eux de faire la preuve de sa nationalité française. La situation continue de s’aggraver : d’une pratique qui se cantonnait à la carte d’identité, la délivrance du passeport fait désormais l’objet des mêmes attentions et on en arrive à l’ouverture d’un bureau spécialisé pour ces Français « différents ».

Au-delà de l’avalanche de preuves réclamées, de la difficulté de reconstituer des parcours que l’histoire de la France ou du monde a bouleversés et de la répétition stupide des mêmes demandes à chaque renouvellement, imagine-t-on ce que représente cette mise en cause directe de la personnalité de chacun et le réveil douloureux de souvenirs souvent dramatiques ?

Il y a quelque chose d’intolérable à faire ainsi de millions de Français d’origine les plus diverses des personnes suspectes a priori de fraude, puisque ce sont à elles de prouver leur nationalité et non à l’administration de démontrer une fraude ou une erreur. Cette attitude est d’autant plus vexatoire qu’en vertu de l’article 21-13 du Code Civil, la nationalité de ceux qui ont vécu en tant que Français depuis plus de dix ans ne peut plus être contestée.

Nous dénonçons une logique résultant d’une peur de l’Etranger, dont il importerait de se prémunir à toute force, y compris en suspectant des millions de Français. Et parce que nous refusons que ces situations se règlent par des passe-droits en faveur de ceux qui ont les moyens de protester contre de telles discriminations, nous exigeons que le gouvernement y mette un terme et rétablisse un traitement normal et égal pour tous de la délivrance des pièces d’identité.

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par Nicolas

Lundi 18 janvier 2010 à 19:16

Évidemment comme beaucoup de monde, comme moi-même, vous êtes contre le ministère de l'identité nationale et de l'immigration. Mais que faire ? Vous pouvez, par exemple profitez de cet "Appel pour la suppression du ministère de l'Identité nationale et de l'Immigration". Allez sur le site ci-dessous et remplissez la pétition.

Faisons reculer le racisme et les préjugés en France et partout dans le monde !


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par Nicolas

Lundi 18 janvier 2010 à 19:06

Bidonvilles à Haïti
http://www.collegeofidaho.edu/administration/campusministries/media/images/haiti.jpg
Sûr que Haïti est une catastrophe. Une catastrophe naturelle certesmais une catastrophe. Bien entendu qu'il faut les aider, bien entendu qu'il faut créer des associations pour leur venir en aide. Bien entendu qu'on ne peut pas rester de marbre face à leur malheur. Tout comme la France, l'Europe, le monde entier s'est démené pour sauver les victimes du Tsunami.
Là où ça m'inquiète un peu c'est le côté marketing qui a été mis en place, en France en tout cas, notamment à la télé. Qui n'a pas vu ce petit clip publicitaire montrant toute l'horreur des corps d'enfants sous les décombres ? Qui n'a pas vu l'horreur de la situation au JT du soir ? Si vous n'avez rien vu de tout cela, c'est que vous n'allumez jamais, ou très rarement la télé. Alors tout comme pour le Tsunami, devant l'horreur de ce que l'on nous montre et en martelant nos petits cerveaux fatigués d'un "nous avons besoins de vos dons" (la publicité c'est d'abord la réitération), on finit par, effectivement, se dire que oui ces gens là ont besoin de moi.
Bon en même temps, ça vous rachète une conscience. Vous donnez dix, vingt euros. Vous sauvez peut-être une vie. Peut-être pas. Mais vous avez essayé. Et si quelqu'un vous le fait remarquer, vous pourrez toujours lui dire que contrairement à lui vous vous êtes bougé un peu. Peut-être que vous pourrez même lui dire que vous aidez à la hauteur de vos besoins. C'est bien.
C'est bien d'aider ponctuellement les habitants de Haïti à s'en sortir. D'ici peu de temps, un mois, deux tout au plus, on en entendra plus guère parler. Rhoo, quoi que Haïti c'est une île pas très grande, plein de bidonville, donc je taperais plutôt sur les trois semaines. Bref, dans peu de temps on entendra plus parler de Haïti, comme on n'entend plus parler des victimes du Tsunami. Vous reviendrez à vos habitudes quotidiennes oubliant peu à peu les horribles images télévisuelles, comme on fini par oublier un film d'horreur à 10 ou 20 euros acheté à la FNAC. Pareil.
Pourtant, en moins grandes proportions certes, vous avez aussi, en France, peut-être en bas de chez vous, des gens sans toit, sans rien à manger non plus. Ces mêmes gens qui vivent dans le froid, parce que, eux aussi, leur vie s'est écroulée. Ces mêmes gens qui vivent avec peu d'aides, peu de soutiens. Ces gens là aussi ont besoin de votre aide, mais vous ne les verrez pas à la télé dans des clips made in government.
Si vous donnez pour une cause aussi loin de vous et de manière si ponctuelle, demandez-vous si ce n'est pas parce que l'on vous manipule. Et si ce n'est pas le cas, si vous faites cela de manière désintéressé ou parce que finalement ça vous fait vous sentir bien, ça vous fait mieux dormir la nuit, si vous faites cela parce que vous êtes humain(e), alors poursuivez sur la durée, pas forcément à Haïti, mais en bas de chez vous aussi, ou alors dans votre quartier ou bien encore dans la vile d'à côté.

Mais attention, ne me faite pas dire ce que je n'ai pas dit ! L'argent n'ai pas la seule façon d'aider les gens dans la détresse.

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par Nicolas

Vendredi 15 mai 2009 à 11:30

On en reparle encore de ces mères porteuses. Les mères porteuses sont des mères louant leur ventre à un couple pour faire leur bébé à leur place. Le tout contre rémunération. Un peu partout l'on s'exclame : "Oh non, le bébé porté par une mère doit être le sien", "c'est barbare", "avilissant pour la mère porteuse qui se trouve reléguer au statut d'objet, de couveuse" ... Un peut partout ailleurs on s'exclame "Mais si la mère ne peut pas avoir d'enfant pour des raisons de santés ou autres", "Des femmes seraient très heureuses d'aider des gens dans ce sens là"... Bref les idées s'entrechoquent et on va voir qu'on pourrait néanmoins trouver un terrain d'entente.

Il serait effectivement très tentant de permettre à une femme qui ne peut décidément pas avoir d'enfant de tout de même avoir le sien grâce au recours à la fécondation in vitro et à celui de la mère porteuse. Mais tout ça pose encore bien des soucis de moralité à une France encore peut-être un brin réactionnaire sur ce point. Alors voyons cela ensemble.

Que devient une femme, en quoi se transforme-t-elle en décidant d'être une mère porteuse ?

Elle se transforme en une femme qui va veiller et aider le développement de l'embryon, jusqu'à sa naissance. C'est un rôle lourd de responsabilité et qui occasionne quelques petits problèmes désagréables, liés à la grossesse. Peut-on aller jusqu'à dire que l'on rabaisse ces mères porteuses au rang d'objet du type couveuse ou autre ? Je pense que précisément non. S'il s'agissait d'un boulot de machine, on le donnerait à faire à une machine. Là il s'agit d'une relation de type humaine, d'une mère vers un bébé, même si ce bébé n'est pas le sien. Il est impossible de dire si une mère porteuse sera dans le futur, catégorié comme une personne à plaindre ou une personne admirable. Mais il y a des moyens permettant d'éviter qu'elle soit à plaindre.

Une grossesse au mois ?

Les mères porteuses telles qu'elles existent dans certains pays, louent leur ventre à des couples en mal d'enfant. Je vois mal la France autoriser la location de ventre, parce que, comme tout ce qui est don de sa personne (don d'organne, don du sang, ...), il est interdit de rémunérer ces choses là. Premièrement imaginer qu'au beau milieu de la grosses la famille louant le ventre décide de ne plus avoir d'argent. Le contrat est rompu, on fait quoi de l'enfant ? On ne peut plus avorter, on ne compte pas le garder et les parents sont des ingrats qui ne méritent peut-être pas leur enfant. On en fait quoi ? Secondement, cette question d'argent apporte beaucoup de craintes. Des femmes ne vont-elles pas louer leur ventre non pas par dévotion humaine mais pour payer leur loyer ? Même si la formule, qui n'est pas de moi, est mal tourné, dans le sens où elle est tout de même un peu exagéré, il y a des risques plus probable. Prenait ne serait-ce que les prostitués qui louent leur vagin en toute inégalité... D'un coup d'un seul elle pourrait louer leur ventre, pour peut-être une meilleur paye mensuel, ne plus être obligé de faire le trottoir et surtout exercer une activité rémunératrice légalement. C'est là que je vois un gros gros problème.

Partisan d'un compromis.

Quand on donne son sang, on donne de soit-même pour quelqu'un qui en a besoin. Ca nous fait plaisir, on est humain. Quand on est mère porteuse, le principe doit rester le même. On propose son ventre à quelqu'un qui en a besoin. C'est fait par plaisir d'aider. Et j'ai bien dit d'aider dans le besoin. Ne sont pas catégorié là-dedans les mères ne voulant pas d'enfants parce qu'elles ont peur de prendre du poids, ou bien que ça fasse mal. Il faut un réel besoin pour que tout ça reste humainement supportable. Il faut également que les futurs parents soient irréprochable. Je propose par exemple qu'il soit examiner au cas par cas avec les mêmes exigences que pour les adoptions d'enfants.
Quand on donne son sang, on est pas payé pour. Quand on est mère porteuse, on ne doit pas l'être non plus. L'acte doit rester humain et évidemment complétement désintéresser, sans quoi l'on court vers de grosses dérives. Vous allez me dire que pour l'effort fourni, les petits problèmes liés à la grossesse, la douleur de l'accouchement, le soin apporté au bébé,... Tout ça mérite salaire. Je vous répondrai que je ne suis pas de cet avis. Je vous dirai comme à celui qui refuse de donner son sang parce qu'il aime pas les piqures ou bien parce qu'après on risque des évanouissements,... Des petits désagréments pour un bonheur final intense. Surtout qu'en plus, le fait de porter un bébé est généralement vu par la gente féminine comme quelques chose de beau et de souhaité.
Quand on donne son sang, il y a quelques règles à suivre. Ne pas être malade ou vivre insalubrement, la mère porteuse non plus. Ne pas avoir été prélevé depuis un certain temps., la mère porteuse non plus. Je crois qu'il y a un quotas à respecter dans l'année, pour la mère porteuse se sera difficile d'imposer des règles sur un an, mais sur 3, 4 ou 5 ans c'est plus intéressant.

Quant au droits de la mère porteuse sur l'enfant.

Les mères porteuses actuelles n'ont pas le droit de revenir en arrière ou bien de se désister. La question ne se pose pas quand c'est un travail rémunéré. Mais si on suit notre logique, le travail n'est plus rémunéré et la question se pose. D'un côté, vous avez une mère porteuse qui va porter, couver et forcément avoir un peu d'affection pour cet enfant. Et le jour de l'accouchement, décider bêtement et très humainement qu'elle aimerait garder cet enfant. D'un autre côté vous avez la mère et le père biologique qui ont payés pour la fécondation in vitro et qui se réclament biologiquement les parents de l'enfant. Et effectivement il est étrange de considérer le fait que la mère porteuse pourrait garder l'enfant, sachant que biologiquement, c'est un corps plus étranger qu'autre chose.
Mais par exemple, les femmes souhaitant faire adopter leur propre enfant. Elles ont un droit de rétractation jusqu'à ce que le contrat soit signé. C'est à dire obligatoirement après la naissance de l'enfant. Mais là encore le prolème est biologique. La mère porteuse n'a pas d'autorité biologique sur l'enfant qu'elle porte. Mais peut-on dire qu'elle n'a rien fait pour cet enfant ? Si le parents biologiques n'avaient pas donné cet ovule fécondé à la mère porteuse il n'y aurait pas eu d'enfant. Dans le même temps, si la mère porteuse n'avait pas porté l'enfant en elle, il n'y aurait pas eu d'enfant non plus. La question est-donc de savoir ce qui prévaut, le côté biologique ou bien le côté humain.

Personnellement j'ai toujours pensé qu'il fallait écarter les données scientifiques des débats qui reste bassement humain. Un couple veut un enfant, fait tout pour l'avoir, grâce à une mère porteuse. Finalement la mère porteuse décide de le garder. Comprenez la cruelle désillusion du couple qui espérait de cet enfant. D'un autre côté, vous avez une mère porteuse déchirer de devoir se séparer d'un enfant auquel elle a en grande partie donnée la vie et avec lequel elle a vécu pendant neuf longs mois. On peut comprendre qu'elle y soit attacher et qu'elle ne veuille plus s'en défaire. Le débat reste bel et bien à caractère humain. Mais il est impossible de se décider en faveur d'un sentiment plus noble que l'autre.
Si j'avais à préconiser quelque chose, ce serait de laisser la possibilité à la mère porteuse garder l'enfant qu'elle a fait naître. Mais cette décision serait également soumise à des contrôles permettant de vérifier si la mère porteuse est apte à élever et s'occuper de l'enfant, aussi bien psychologiquement que matériellement parlant. Dans le cas contraire, elle sera privé de l'enfant. Ces contrôles doivent être lourd pour la mère porteuse, ils agiront comme élément dissuasif et permettront de valider la détermination de la mère porteuse à garder son enfant.


Voilà mon idée de ce concept de la mère porteuse tel qu'il pourrait être voté à l'assemblée nationale. J'ai essayé d'y mettre de l'objectivité et de l'intelligence. ais bon, vous aurez peut-être quelques choses à redire.

Nicolas

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par Nicolas

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