Lundi 7 juillet 2008 à 14:36

Si elle devait être une forêt ce serait celle de Colombie. Si elle devait être un groupe armée, ce serait les Farcs. Si elle devait être un acteur ce serait Sylvester Stallone. Si elle devait être un personnage de film ce serait évidemment Rambo au meilleur de sa forme.
J'ai beaucoup de mal à m'imaginer cette femme qui hier était prêté pour quasi morte, en tout cas malade et osseuse, tirant la gueule sur photographie, revenir sur le devant de la scène politico-médiatique aussi vite, "comme une fleur" comme dirait Jean-Michel Aphatie.
6 ans que cette sénatrice et candidate à la présidence était retenu par les Farcs, dans la forêt Colombienne. Rappellez-vous "forêt" ! C'est pas pareil que "camping". Comment une femme (ou un homme d'ailleurs), dans la condition d'otage, dans l'impuissance de décider de son avenir, dans l'ignorance de son sort futur, peut-elle descendre de l'avion qui la rammène de cette longue vie d'"esclave" (enchaînée à un arbre par le cou, nous dit-elle) dire deux mots à sa mère, puis accordée directement une interview. Pas 6 jours ni 6 mois ! 6 longues, longues années.
Et ce réflexe ? Quel est ce réflexe de passer seulement deux jours "avec" sa famille qu'elle n'a pas vu depuis 6 ans, tout ça avant de partir direction Paris, rendre une visite de courtoisie au couple Sarkozy, notamment Nicolas qui aurait bien aimé être pour quelque chose dans sa libération.

Prenez des otages, masculin si on veut, et qui ne sont restés que quelques mois en otages, en Irak ou en Afghanistan, ils en ressortent tous diminué moralement, à bout de nerf. Prenez Brice Fleutiaux qui est resté 8 mois en otage en Tchéchénie. Il a écrit Otage en Tchéchénie, que je vous conseil absolument de lire, avant de simplement se libérer, comme le dit le site officiel sur ce grand monsieur du journalisme photographique Français.
8 mois et demi ! Pas 6 ans.
Où est passé l'Ingrid Bétancourt qui était malade et émacié ? Où est passé la femme fatigué dont on redouté l'annonce de la mort ?

Je suis perplexe. Comment a-t-elle été libéré. Il paraît que ce serait grâce à Alvaro Uribe et ses forces armées qui auraient réussis à infiltrer les Farcs et libérer quelques otages. Pourquoi pas. Maintenant la question plus intéressante serait de savoir quel avenir existe pour la lutte contre les farcs, quel espoir il reste pour les otages toujours détenus...? Je veux dire maintenant que l'otage médiatique a été libéré. E-cowblog, que j'avais entretenu sur le sujet : "Selon ce que j'ai pu entendre, dans ce même discours, les autres otages ne sont pas oubliés (il reste un français, là-bas, je crois), et la lutte contre les Farcs continuent. Néanmoins, rien n'est moins sûr." Rien n'est moins sûr, effectivement.

Bref aujourd'hui malgré moi, je reste très perplexe sur cette fameuse libération. Je ne suis pas au point dire que sa détention fut une mise en scène, mais que sa subite libération laisse soit paraître un gros mentale d'acier chez la Franco-colombienne, soit une réaparition bien orchestré à base de papier cadeau et ruban, pour les médias sûrement davantage que pour le côté politique. Donc je ne suivrais pas l'élan populaire visant à être plein de joie à l'annonce de sa liberté... J'aime pas qu'on prenne pour un con.

Nicolas

Publié dans We are Humans

par Nicolas

Lundi 30 juin 2008 à 21:56

Je viens d'apprendre que les Béruriers Noirs, Les Bérus pour les intimes, mettaient officiellement un terme à leurs concerts. C'est dit en ces mots : "Bérurier Noir est officiellement dissous depuis mai 2006, il n'est donc pas utile de nous envoyer des propositions de concerts... " Sniff, Sniff. Quel sortie par la petite porte, rien à voir avec leur fin en 89 sur concert événement qui a donné lieu au fameux live Viva Bertaga.

Mais on pourra toujours espérer. Les Bérus sont des habitués des fausses exécutions ! Déjà quand le groupe ne s'appelait seulement les Béruriers tout court, y avait pas de Noir encore, se retrouvant plus que deux sur scène, ils avaient décidé d'exécuter leur groupe sur un dernier concert. Concert événement qui a relancé le groupe sous le nom des Béruriers Noirs. Puis en 89, ils mettent fin à une carrière de 6 longues années. Puis ils reprennent pour quelques concerts dans les années 2000.
Mais la différence avec aujourd'hui, c'est que le site des Bérus a mis énormément à être remis en état de marche, sans compter que le groupe ne donne effectivement plus de nouvelle depuis un bon moment (2006 ?).

Bref, mes yeux encore vierge de fiestas Bérurière, pleure de ce départ qui sera toujours prématuré à mon goût.

Ah au faites, concernant les sources, elles viennent du site des Bérus. Mais si vous y allez, ils y a des chances que vous restiez bloqué sur la page d'accueil annonçant le prochain retour de leur site. Mais pour les fans énervés par cette unique page d'accueil présente depuis des mois et les plus malins, ils auront trouvés la parade en utilisant l'adresse suivante : http://beruriernoir.fr/index.php.

Enfin bref longue vie aux Bérus ou, à défaut, belle mort. On ira se consoler en allant voir les cireurs de menhir en concert, ainsi que tous les groupes issues du FZM - Folklore de la Zone Mondiale (Label Indépendant créé par les Bérus).

Nicolas

Une des plus célèbres des Bérus :
Porcherie - A écouter chez Generation.X
Oï Théo : )

Publié dans Ca fait boom boom...

par Nicolas

Mercredi 11 juin 2008 à 18:27

"Il y a 8% d'augmentation des dépenses [de l'Elysée en un an] mais pour 300% d'activité en plus" veut bien nous faire croire Luc Châtel, porte parole.
Il explique, à qui veut bien l'entendre, que le président du pouvoir d'achat, notre président, travail bien davantage que ses prédecesseurs. Dans le même temps ont peut regarder le pouvoir d'achat...

Dans le secteur de l'alimentation, les prix ont augmenter de 5,7%.
Dans le secteur de l'énergie (que ce soit le carburant, ou le gaz pour le chauffage, on assiste à une flambée atteignant les 15,4%.
Tout ça en un an.

Alors, comme le dirais Nwar, Nicolas Sarkozy n'est pas un sur-homme et ne peut pas tout faire en un an. Surtout qu'il a 5 ans pour faire quelque chose. Mais on avouera tout de même, comme je l'ai déjà dis à Nwar d'ailleurs, que pour augmenter le pouvoir d'achat, faudrait déjà le freiner. Freiner ces augmentations de prix, par exemple.

Publié dans Politique

par Nicolas

Mardi 3 juin 2008 à 9:15

Il y a quelques temps, passait en jugement une histoire d'annulation de mariage. Rappelons tout d'abord que l'annulation ce n'est pas le divorce. L'annulation n'appelle pas même le divorce. Elle est possible après le mariage et si les conditions dans lequel le mariage a été réalisé sont... Sont quoi d'ailleurs ? Illégale, quand un l'un des conjoints est déjà marié... Contractuelle, quand un des conjoints est impuissant... Et alors quand l'un des conjoints n'est plus aussi vierge que ce que prévoit la « loi » divine ?

Cette dernière question est celle que s'est posé un tribunal en France, après la demande d'annulation de la part du mari. C'est une question difficile. Parce que d'un côté vous avez la vision religieuse du mariage qui dit que la femme doit toujours être vierge. En soit c'est une entrave à la liberté de la femme, parce qu'une telle restriction n'existe pas envers les hommes. Or si la virginité doit être un principe fondamentale pour la femme pourquoi pas pour l'homme.
Mais d'un point de vue religieux, il y a effectivement une atteinte de la part de la femme, donc une possibilité d'annulation.

D'un autre côté, il y a le mariage administratif. Dans ce cas le principe de virginité n'intervient plus, puisqu'il s'agit de loi sans connotations (normalement) religieuses. Dans ce cas, une telle demande d'annulation est rejetable.

Et la justice dans ce cadre...? La justice qui évolue normalement avec des lois laïques, qu'elle point de vue doit-elle adopter ? Parce que la laïcité c'est avant tout de ne favoriser aucune religion par rapport à une autre et à la fois permettre cette pratique religieuse.

Donc tout dépend du cadre du mariage. Religieux ou Civil... Au lieu de culte ou à la mairie... Pour un mariage religieux, les principes retenus doivent être les principes de la religions exercées, si et seulement si les deux mariés sont de la même confessions. Dans les autres cas, il ne faut privilégié aucune appartenance religieuse.

Mais bon, moins philosophiquement, je dirais que franchement les principes religieux sont vraiment spéciaux et qu'une fille vierge de nos jours... Toutes des (...) et moi le premier !


Nicolas

Publié dans We are Humans

par Nicolas

Mercredi 21 mai 2008 à 18:33

Ca y est cette fois c'est fait. Le texte sur les OGM est passé. Pour Nicolas Sarkozy, c'est avant tout une histoire de logique. En effet, la loi Européenne sur les OGM a reçu l'accord, entres autres, de Jacques Chirac et Lionel Jospin en 2001. Aujourd'hui la transposition du texte européen en droit français semble obligatoire sous peine de sanction financière (plus de 3000€ par jour). Alors évidemment, économiquement regardant, que la loi soit passé est une excellente chose, mais écologiquement regardant c'est tout autre chose. Je vous ai dégotté l'introduction du dossier de Greenpeace sur les OGM. En fin d'article, vous trouverez le lien allant vers ce dossier.

Introduction du dossier :

500 ha de maïs OGM en 2005, 5 000 en 2006, 22 000 en 2007… Dans le secret et l'opacité, contre la volonté de l'immense majorité des citoyens et en l'absence
de loi, les promoteurs des OGM tentent aujourd'hui de mettre le pays devant le fait accompli de la pollution génétique.
Durant l'été 2007, Greenpeace a recueilli de nombreux témoignages sur les conséquences de ces cultures dans les campagnes françaises… Contamination de ruches, menaces sur les cultures biologiques, les AOC (Appellation d'Origine Contrôlée) et sur l'ensemble
des filières non OGM… Partout, les conflits se multiplient entre ceux qui tentent à leurs frais de préserver une agriculture « naturelle » et les tenants du productivisme transgénique, qui n'ont cure des conséquences de cette technologie sur leurs voisins. De son côté, l'Etat, en refusant un moratoire, souffle sur les braises et fait le jeu du lobby pro-OGM.
Tous les témoignages le prouvent : la contamination par les organismes génétiquement modifiés peut se produire à tous les stades de la production : semences, floraison, récolte, transport… L'étanchéité des filières est impossible. Les cas de contaminations par les OGM, et les conséquences économiques qui en découlent, se sont multipliés, alors que ces cultures représentent moins d'1% des cultures de maïs.
Ainsi, laisser se développer les OGM, c'est condamner l'ensemble des filières non OGM. A partir d'un certain niveau de contamination, le retour en arrière sera extrêmement difficile... En Espagne, en Amérique du Nord ou en Argentine, pays qui cultivent à grande échelle des OGM, il devient impossible de cultiver sans.
Depuis 1996, Greenpeace mène une campagne internationale contre la dissémination des OGM. Nous avons jusqu'alors réussi à contenir leur expansion en Europe. Les opinions publiques leur sont très majoritairement opposées. Lassée d'attendre un hypothétique retournement de l'opinion, l'industrie des biotechnologies a donc décidé d'imposer ces OGM dans le secret. Leur volonté de domination du marché passe avant tout.
Aujourd'hui, le droit à produire et consommer sans OGM implique tout simplement l'interdiction des cultures d'OGM en plein champ. Si le statu quo perdure, c'est le choix du sans OGM, c'est-à-dire le choix des consommateurs et celui d'une immense majorité de la filière agro-alimentaire française qui sera irrémédiablement remis en cause. C'est précisément pourquoi nous demandons au gouvernement d'instaurer immédiatement un moratoire sur toutes les cultures d'OGM en plein champ et de préparer une loi qui garantisse à tous la liberté et le choix de produire et consommer sans OGM.

Arnaud Apoteker
Greenpeace France


Le dossier : La Bombe OGM


Nicolas

Publié dans Nature

par Nicolas

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