Lundi 11 janvier 2010 à 13:14


La publicité ne s'affiche plus
http://www.batiproduitsmaison.com/bpm/files/ProduitPhoto/1615637026zoom.jpg
Eviter de voir la pub grand format qui jalonne les voies publiques et invite le péquin moyen à aller au resto, grande surface ou autre service plus ou moins utile, relève du quasi-impossible. A moins bien entendu de ne pas pouvoir, non plus, aller voir Brassens pendu au bout d'une corde... Autrement dit : être aveugle, pour ceux qui n'ont jamais entendu la chanson.
Cette publicité omniprésente serait-elle en voie de disparition ? On pourrait le penser avec la nouvelle taxe que vient de sortir le gouvernement. Taxe justement imposé sur l'affichage public. Bon évidemment, la publicité rapportant des clients, les gros afficheurs choisiront sans doute de payer cette taxe. Mais le petit vendeur de fromage de chèvre, qui fabrique et vend tout sur place, lui, il a pas forcément l'argent pour payer cette taxe. Ceci dit, on peut relativiser en se disant qu'est taxé le mètre carré d'affichage et non pas l'affichage en lui-même. Donc le petit panonceau de notre formager sera bien moins cher que la pub géante du super marché. Donc de ce côté là, il n'y a pas trop de soucis.
Côté péquin moyen, je vois mal comment une telle décision pourrait les déranger. Ce sont des entreprises qui vont payer des taxes en plus. Certains panneaux publicitaires vont disparaître, aérant les voies publiques. Bref, no problem. On peut-imaginer, cependant, que dû aux nouvelles taxes sur l'affichage public, certaines entreprises répercutent ce nouveau coût sur les primes de ses employé(e)s, voir pire, sur leur salaire. Si ça arrive c'est que les syndicats n'ont pas correctement fait leur boulot.
Non, honnêtement, seul le secteur marketting risque fort d'être touché. Notamment, donc les services qui se chargent d'impression sur tout type de support. Cette décision tombe également réellement mal pour les petites agences de ce type qui ont déjà dû affronter la crise ou qui l'affronte toujours.

Au fond, cette loi, ne me paraît ni bien, ni réellement mal. Il faut y voir un moyen de plus pour récupérer de l'argent et combler les dettes françaises, bien que dans la pratique on se demande où peut bien finalement passer tout cet argent que l'état nous pique.


Et vous, qu'en pensez vous ?

Publié dans Politique

par Nicolas

Vendredi 15 mai 2009 à 11:30

On en reparle encore de ces mères porteuses. Les mères porteuses sont des mères louant leur ventre à un couple pour faire leur bébé à leur place. Le tout contre rémunération. Un peu partout l'on s'exclame : "Oh non, le bébé porté par une mère doit être le sien", "c'est barbare", "avilissant pour la mère porteuse qui se trouve reléguer au statut d'objet, de couveuse" ... Un peut partout ailleurs on s'exclame "Mais si la mère ne peut pas avoir d'enfant pour des raisons de santés ou autres", "Des femmes seraient très heureuses d'aider des gens dans ce sens là"... Bref les idées s'entrechoquent et on va voir qu'on pourrait néanmoins trouver un terrain d'entente.

Il serait effectivement très tentant de permettre à une femme qui ne peut décidément pas avoir d'enfant de tout de même avoir le sien grâce au recours à la fécondation in vitro et à celui de la mère porteuse. Mais tout ça pose encore bien des soucis de moralité à une France encore peut-être un brin réactionnaire sur ce point. Alors voyons cela ensemble.

Que devient une femme, en quoi se transforme-t-elle en décidant d'être une mère porteuse ?

Elle se transforme en une femme qui va veiller et aider le développement de l'embryon, jusqu'à sa naissance. C'est un rôle lourd de responsabilité et qui occasionne quelques petits problèmes désagréables, liés à la grossesse. Peut-on aller jusqu'à dire que l'on rabaisse ces mères porteuses au rang d'objet du type couveuse ou autre ? Je pense que précisément non. S'il s'agissait d'un boulot de machine, on le donnerait à faire à une machine. Là il s'agit d'une relation de type humaine, d'une mère vers un bébé, même si ce bébé n'est pas le sien. Il est impossible de dire si une mère porteuse sera dans le futur, catégorié comme une personne à plaindre ou une personne admirable. Mais il y a des moyens permettant d'éviter qu'elle soit à plaindre.

Une grossesse au mois ?

Les mères porteuses telles qu'elles existent dans certains pays, louent leur ventre à des couples en mal d'enfant. Je vois mal la France autoriser la location de ventre, parce que, comme tout ce qui est don de sa personne (don d'organne, don du sang, ...), il est interdit de rémunérer ces choses là. Premièrement imaginer qu'au beau milieu de la grosses la famille louant le ventre décide de ne plus avoir d'argent. Le contrat est rompu, on fait quoi de l'enfant ? On ne peut plus avorter, on ne compte pas le garder et les parents sont des ingrats qui ne méritent peut-être pas leur enfant. On en fait quoi ? Secondement, cette question d'argent apporte beaucoup de craintes. Des femmes ne vont-elles pas louer leur ventre non pas par dévotion humaine mais pour payer leur loyer ? Même si la formule, qui n'est pas de moi, est mal tourné, dans le sens où elle est tout de même un peu exagéré, il y a des risques plus probable. Prenait ne serait-ce que les prostitués qui louent leur vagin en toute inégalité... D'un coup d'un seul elle pourrait louer leur ventre, pour peut-être une meilleur paye mensuel, ne plus être obligé de faire le trottoir et surtout exercer une activité rémunératrice légalement. C'est là que je vois un gros gros problème.

Partisan d'un compromis.

Quand on donne son sang, on donne de soit-même pour quelqu'un qui en a besoin. Ca nous fait plaisir, on est humain. Quand on est mère porteuse, le principe doit rester le même. On propose son ventre à quelqu'un qui en a besoin. C'est fait par plaisir d'aider. Et j'ai bien dit d'aider dans le besoin. Ne sont pas catégorié là-dedans les mères ne voulant pas d'enfants parce qu'elles ont peur de prendre du poids, ou bien que ça fasse mal. Il faut un réel besoin pour que tout ça reste humainement supportable. Il faut également que les futurs parents soient irréprochable. Je propose par exemple qu'il soit examiner au cas par cas avec les mêmes exigences que pour les adoptions d'enfants.
Quand on donne son sang, on est pas payé pour. Quand on est mère porteuse, on ne doit pas l'être non plus. L'acte doit rester humain et évidemment complétement désintéresser, sans quoi l'on court vers de grosses dérives. Vous allez me dire que pour l'effort fourni, les petits problèmes liés à la grossesse, la douleur de l'accouchement, le soin apporté au bébé,... Tout ça mérite salaire. Je vous répondrai que je ne suis pas de cet avis. Je vous dirai comme à celui qui refuse de donner son sang parce qu'il aime pas les piqures ou bien parce qu'après on risque des évanouissements,... Des petits désagréments pour un bonheur final intense. Surtout qu'en plus, le fait de porter un bébé est généralement vu par la gente féminine comme quelques chose de beau et de souhaité.
Quand on donne son sang, il y a quelques règles à suivre. Ne pas être malade ou vivre insalubrement, la mère porteuse non plus. Ne pas avoir été prélevé depuis un certain temps., la mère porteuse non plus. Je crois qu'il y a un quotas à respecter dans l'année, pour la mère porteuse se sera difficile d'imposer des règles sur un an, mais sur 3, 4 ou 5 ans c'est plus intéressant.

Quant au droits de la mère porteuse sur l'enfant.

Les mères porteuses actuelles n'ont pas le droit de revenir en arrière ou bien de se désister. La question ne se pose pas quand c'est un travail rémunéré. Mais si on suit notre logique, le travail n'est plus rémunéré et la question se pose. D'un côté, vous avez une mère porteuse qui va porter, couver et forcément avoir un peu d'affection pour cet enfant. Et le jour de l'accouchement, décider bêtement et très humainement qu'elle aimerait garder cet enfant. D'un autre côté vous avez la mère et le père biologique qui ont payés pour la fécondation in vitro et qui se réclament biologiquement les parents de l'enfant. Et effectivement il est étrange de considérer le fait que la mère porteuse pourrait garder l'enfant, sachant que biologiquement, c'est un corps plus étranger qu'autre chose.
Mais par exemple, les femmes souhaitant faire adopter leur propre enfant. Elles ont un droit de rétractation jusqu'à ce que le contrat soit signé. C'est à dire obligatoirement après la naissance de l'enfant. Mais là encore le prolème est biologique. La mère porteuse n'a pas d'autorité biologique sur l'enfant qu'elle porte. Mais peut-on dire qu'elle n'a rien fait pour cet enfant ? Si le parents biologiques n'avaient pas donné cet ovule fécondé à la mère porteuse il n'y aurait pas eu d'enfant. Dans le même temps, si la mère porteuse n'avait pas porté l'enfant en elle, il n'y aurait pas eu d'enfant non plus. La question est-donc de savoir ce qui prévaut, le côté biologique ou bien le côté humain.

Personnellement j'ai toujours pensé qu'il fallait écarter les données scientifiques des débats qui reste bassement humain. Un couple veut un enfant, fait tout pour l'avoir, grâce à une mère porteuse. Finalement la mère porteuse décide de le garder. Comprenez la cruelle désillusion du couple qui espérait de cet enfant. D'un autre côté, vous avez une mère porteuse déchirer de devoir se séparer d'un enfant auquel elle a en grande partie donnée la vie et avec lequel elle a vécu pendant neuf longs mois. On peut comprendre qu'elle y soit attacher et qu'elle ne veuille plus s'en défaire. Le débat reste bel et bien à caractère humain. Mais il est impossible de se décider en faveur d'un sentiment plus noble que l'autre.
Si j'avais à préconiser quelque chose, ce serait de laisser la possibilité à la mère porteuse garder l'enfant qu'elle a fait naître. Mais cette décision serait également soumise à des contrôles permettant de vérifier si la mère porteuse est apte à élever et s'occuper de l'enfant, aussi bien psychologiquement que matériellement parlant. Dans le cas contraire, elle sera privé de l'enfant. Ces contrôles doivent être lourd pour la mère porteuse, ils agiront comme élément dissuasif et permettront de valider la détermination de la mère porteuse à garder son enfant.


Voilà mon idée de ce concept de la mère porteuse tel qu'il pourrait être voté à l'assemblée nationale. J'ai essayé d'y mettre de l'objectivité et de l'intelligence. ais bon, vous aurez peut-être quelques choses à redire.

Nicolas

Publié dans We are Humans

par Nicolas

Jeudi 14 mai 2009 à 21:31

Silvio Berlusconi, président Italien de son état, a récemment décidé de resserrer la vis concernant la question de l'immigration en Italie. Qu'il faille lutter contre l'immigration massive n'est même plus la question. Aujourd'hui l'Italie est le pays dont la législation sur l'immigration est la plus stricte. C'est à dire que par exemple, une personne en situation irrégulière, généralement des sans papiers, est indiscutablement une personne à mettre dans charter direction son pays d'origine. A priori donc, il faudra des papiers en règle avant même de mettre les pieds en Italie.
De plus, le parlement italien demande au citoyen de faire preuve de délation concernant ces mêmes personnes en situation irrégulière. Est également légaliser la ronde citoyenne soutenant ainsi la ronde policière. On oubliera évidemment pas qu'un policier à des droits particuliers, des règles à respecter et une formation pour faire son boulot correctement. Un citoyen n'est pas un policier, chacun son boulot.

Aujourd'hui, en Italie, on chasse l'immigré comme hier, en Europe on chassait le juif. La délation était de mise, l'aide aux nazis était la bienvenu. Aujourd'hui en France, on parle de "délit de solidarité", parce qu'en France on cherche encore à les aider. Je ne peut que conspuer l'Italie, son côté de néo-facho et son président facho tout court. Je suis fière du comportement de certains Français qui gardent encore en eux les fruits de l'humanité et aident les personnes qui dans la misère tendent la main entre les barbelés à la recherche d'un peu d'aide pour s'en sortir.

Ne laissons pas les fachos entrés en France. Pardon, ne les laissons mettre la main sur le gouvernement. Ah non, ça aussi y a de grandes chances que ce soit déjà fait. Alors il n'y a plus qu'à réorganiser la résistance comme dans le temps.


Nicolas

PS : J'avais abandonné ce blog, mais je commence à en avoir rad le bol de voir autant de connerie en si peu de temps. De plus je commence un peu plus de temps. Donc c'est possible ce blog reprenne du service. Donc avis aux amateurs d'opinions fortes, à ceux que les débats ne font pas fuirs et qui ont encore quelques choses à faire de leur vie, excepté se prendre des coups. Mais retenez que marchez ensemble, ça reste et restera toujours mettre un pied devant l'autre. C'est pas plus dur que ça la solidarité.

Publié dans We are Humans

par Nicolas

Vendredi 7 novembre 2008 à 13:28

Vous vous rappellez certainement de ce fameux jour, où un nommé Nicolas Sarkozy (connais pas et vous ?) avait, à l'occasion du salon de l'agriculture, invectivé un homme, lui disant de dégager s'il ne voulait pas lui serrer la main. Sans omettre d'ajouter "pov' con". Alors évidemment une caméra trainait par là et le muffle s'est retrouvé en moins de deux sur toutes les plateformes de partage de vidéo (dailymotion, youtube, wat,...). Bien fait !

Bon mais ça remonte à si loin que voilà le buzz est passé et que tout le monde a oublié ce faux pas présidentiel. Tout le monde ? Pas tant que ça, pas Hervé Eon, militant socialiste de son état.
Hervé Eon a effectivement participé à une manifestation, le 28 août et à oser - quel honte ! - brandir une pancarte sur laquelle il était marqué la célèbre réplique méga-fracassante du chef de l'Etat "Dégage pov' con". Ce trait d'humour noir esquissé par Hervé Eon ne fut pas du goût de tout le monde. Par exemple, des policiers passant par là se sont cru obligés de le coffrer. Alors Hervé Eon s'est retrouvé embarqué devant le tribunal correctionnel de Laval pour "offense au chef de l'Etat". Il devient dangereux de faire de l'humour.
Alors on peut facilement s'imaginer le désarroi du juge qui a du se charger de cette affaire. Ca n'a vraiment pas de sens de condamner un manifestant pour un message provocateur et connoté, sutout quand ce message est tiré de la bouche de l'appelant. Avec des petites fleurs, ce serait mieux passé M. le Président ? Surtout que ce dernier n'a jamais vu la pancarte puisque le blasphémateur a été repéré avant le passage de la voiture présidentielle.

Pour avoir offensé un chef d'Etat, Hervé Eon pouvait recevoir une amende allant jusqu'à 45 000 euros. Ceci dit la demande ne fut que de 1000€, ce qui n'est tout de même pas rien pour si peu vous en conviendrez. Non ? Ben en tout cas le juge en a convenu et à symboliquement, plus que pénalement, condamné Hervé Eon à une amende de 30€.
Mais Hervé Eon en militant teigneux qu'il est, a décidé de faire appel... Donc affaire à suivre mais qui à déjà le mérite de faire parler d'elle.

Publié dans Politique

par Nicolas

Jeudi 6 novembre 2008 à 13:53

Un prêtre sans sa soutane...
On en verra (peut-être) plus jamais.

Parce qu'on en voyait ? J'espère pour vous que non, parce que le sous-entendu ici est que ces prêtres sans soutane, abuse sexuellement de votre petit corps. Chose qu'on ne devrait plus avoir à supporter dans la rubrique des faits divers des JT.
Pourquoi tout simplement parce que l'Eglise, la vraie (vous savez Vatican, vieux débris et tout ça, un peu comme l'Assemblée National mais en plus...flasque) a annoncé qu'elle voulait faire passer, aux candidats à la prêtrise, un test psychologique. Ce test viserait à trois chose. La première que le candidat est prêt a assumer son voeux de chasteté. La deuxième est qu'il n'a pas des pulsions sexuelles qu'il n'arrive pas à contenir (ce qui vaut mieux pour respecter le premier point). Enfin que le candidat ne soit pas homosexuel profond.
Ce test psychologique est expliqué par l'Eglise comme étant une méthode de lutte contre les abus sexuel ou autres saloperie du même genre qui a salie l'institution religieuse depuis quelques année, en Europe, en Amérique et en Australie. Une des associations, la SNAP, bien qu'acceptant cette mesure, ne s'estime pas satisfait impliquant le problème fondamentale de l'église, soit le culture du silence et la puissance incontrôlée de la hiérarchie. En gros l'Eglise c'est un peu comme une grosse banlieu, une mafia, ou une secte, à votre goût.

Bon mais concentrons-nous sur ce test psychologique, le vraie coeur de cet article. Tout d'abord on peut se dire que cette ambition eclasiastique est très acceptable puisque visant à protéger des enfants par exemple. On peut-tout de même se demander comment ces tests psychologiques vont être pratiqués. A priori, ce serait des psychologues et psychiatres indépendants de l'Eglise qui devraient s'en chargé. Dommage, je m'imaginais bien torturer les pauvres prêtres en leur faisant défilé des bimbo en tenue légère sous le nez...
Là ou je tiques davantage c'est quand on lit que ce test ne sera pas obligatoire mais sur décision des recteurs de séminaires, au cas par cas. Donc pas trop de temps, tant pis, pas trop de sous, tant pis,... T'as une bonne tête, c'est bon... Toi, t'as une sale trogne, va voir le doc'... Pire ! Au final, le type ne peut pas être obligé par le recteur de passer ce test.
Donc en fait, un test sur papier davantage que réel et utile...

Nombreux d'entre vous, lâcherait avec dédain : "L'Eglise n'a cas autoriser les prêtres a prendre une compagne, comme les orthodoxes". Et je suis d'accord avec eux. Mais histoire de ne pas lâché ça comme ça, et un peu de culture ne fait pas de mal, cette histoire de voeux de chasteté est le symbole de la fidélité du prêtre envers son dieu. La privation pour Dieu.

Enfin cette histoire d'homosexualité profonde, ou plutôt bien ancré, c'est parce que selon Zenon Grocholewski, préfet de la Congrégation pour l'Education catholique, c'est "une déviance, une irrégularité et une plaie" empêchant le prêtre de mener à bien sa mission. Décidemment y a pas que le corps qui est flasque chez ces gens là...
 

Publié dans We are Humans

par Nicolas

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | Page suivante >>

Créer un podcast