Mercredi 3 septembre 2008 à 19:43

Depuis que Nicolas Sarkozy est rentré du côté ultra-publique de la politique (c'est à dire au poste de Ministre de l'Intérieur), je n'ai jamais arrêté ici de décrier le manque de gêne de notre à présent président de la république. Manque qu'il n'a pas hésité à remettre au devant de la scène médiatique en protégeant son ami Christian Clavier.

Les faits... L'action se passe Samedi dernier, Porto-Vechio, Corse. Une troupe de joyeux lurons appelés des nationalistes corses ont envahies la villa de l'énormissime Christian Clavier. Mais qu'est-ce que c'est que c'binz ???
Du coup, bah on se doute bien de ce qui a pu se passer :

- Allo, Nicolas ?
- Oui, Christian comment ça va ?
- Mal ! Très mal
- Mais que ce passe-t-il donc ma fripouille ?
- Y a une troupe de mesquins nationalistes qui se sont octroyés ma villa... Non mais tu te rend compte ?
- Celle de Porto-Vechio ?!! Mais que fais la police...?
- Telle est la question.
- T'inquiète pas Christian, je m'en occupe.
- Merci Nicolas. Allez Bisous.
- Embrasse ta femme. Bisous.

Du coup le Coordonnateur des Services de Sécurité Intérieure auprès du Préfet de Région Corse, en gros le M. Sécurité de la Corse, M. Rossi, a reçu sa mutation le lundi (la poste ne livrant pas le courrier le dimanche évidemment).

Les conséquences... Tout d'abord il est remplacé par Gilles Leclair, connu en tant qu'Inspecteur Général de la Police Nationale (IGPN) et dont le nom frappe mon temps sans que mon cerveau soit capable de me dire pourquoi je connais son nom.
Bref, ensuite ça soulève surtout une grosse polémique... Ainsi François Bayrou parle de "crime de lèse copain de sa majesté" (selon l'article de Jean-François Aphatie), d'autres crient les fortes compétences bien prouvé de Dominique Rossi. Par exemple on lui attribue la forte baisse d'attentats en Corse ainsi que le démantèlement d'une importante cellule terroriste. C'est pas rien quand on y réfléchit bien.
Enfin ça à pour conséquence de sauvegarder l'amitié entre Christian Clavier Et Nicolas Sarkozy...

Tant que l'amitié passe avant tout le reste, c'est peut-être encore la dernière chose qui feront pensé aux Français que Nicolas Sarkozy est un homme d'honneur.
Tient en parlant d'homme dhonneur, je vous propose un petit jeu, tout à fait sérieux :

Nicolas Sarkozy vient de s'être vu décerné un award, savez-vous pour quel raison ?
- Le prix mondial de l'homme d'Etat 2008
- Le prix mondial de Sa Majesté 2008
- Le prix mondial de la Langue de Bois 2008
- Le prix mondial de mangeur de Cassoulet.
(Attention y a un piège - Réponse quand quelqu'un aura trouvé.)

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par Nicolas

Mercredi 11 juin 2008 à 18:27

"Il y a 8% d'augmentation des dépenses [de l'Elysée en un an] mais pour 300% d'activité en plus" veut bien nous faire croire Luc Châtel, porte parole.
Il explique, à qui veut bien l'entendre, que le président du pouvoir d'achat, notre président, travail bien davantage que ses prédecesseurs. Dans le même temps ont peut regarder le pouvoir d'achat...

Dans le secteur de l'alimentation, les prix ont augmenter de 5,7%.
Dans le secteur de l'énergie (que ce soit le carburant, ou le gaz pour le chauffage, on assiste à une flambée atteignant les 15,4%.
Tout ça en un an.

Alors, comme le dirais Nwar, Nicolas Sarkozy n'est pas un sur-homme et ne peut pas tout faire en un an. Surtout qu'il a 5 ans pour faire quelque chose. Mais on avouera tout de même, comme je l'ai déjà dis à Nwar d'ailleurs, que pour augmenter le pouvoir d'achat, faudrait déjà le freiner. Freiner ces augmentations de prix, par exemple.

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par Nicolas

Vendredi 16 mai 2008 à 19:52

<Le-Brouillon> Bonjour M. Le Président.
<Le Président> Bonjour.
<Le-Brouillon> Au vue de l'actualité politique, et plus exactement dans le secteur de l'éducation, on dirait que votre deuxième années de mandat démarre su les chapeaux de roues ?
<Le Président> Mais vous savez, depuis que je suis à la tête de l'État c'est la France qui va sur les chapeaux de roues, comme vous dites. Et tant mieux, parce que la France à besoin de changement. Maintenant c'est vrai que certaine réforme sont impopulaire, mais tout de même nécessaire.
<Le-Brouillon> Plus qu'impopulaire, puisqu'elle réunit dans la rue à la fois par les Professeurs qui craignent pour leur emploie et à la fois par les élèves et leur parents qui craignent quant à la qualité de l'enseignement. Comprenez-vous ce phénomène de peur ?
<Le Président> Non. Je vous le dis clairement : Non. Moi ce que je comprends c'est la fainéantise des professeurs et des étudiants qui sont bien heureux que les syndicats aient déclaré "Aujourd'hui on fait grève".
<Le-Brouillon> Tout de même les places que vous allez supprimé dans l'éducation ce sont des professeurs qui vont finir au chômage.
<Le Président> Oui mais, on a déjà pensé à ça et on leur retrouvera aisément du travail.
<Le-Brouillon> Vous avez déjà prévu quelque chose ?
<Le Président> Bien sûr. Tout chômeur depuis 2 ans ne pourra pas refusé plus de deux propositions d'emploi.
<Le-Brouillon> Mais ça c'est effectivement pour tous les chômeurs et pas seulement pour les professeurs. Rien est donc prévu pour eux ?
<Le Président> Les professeurs seront chômeurs ! Donc pas de soucis.
<Le-Brouillon> Bon, très bien. Enfin très bien... Sinon la nouvelle annonce que vous avez faites, concernant l'accueil obligatoire, c'est à dire l'obligation d'un service minimum à l'école, a provoqué un tollé à gauche comme chez les syndicats  de professeurs. N'est-ce pas trop réformé d'un coup ?
<Le Président> Non tout se tient. Nous travaillons avec les RG, en ce moment. Ils nous envoient la photo de chaque professeur gréviste. Après, nous nous occupons de virer les professeurs qui sont en grèves. Du coup, on fait une pierre deux coups. On vire ceux qui dérangent et on garde ceux qui se laissent faire docilement et instaure déjà le service minimum en ne manifestant pas.
<Le-Brouillon> Très futé. Donc tout va bien...
<Le Président> ...dans le meilleur des mondes :)


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par Nicolas

Vendredi 9 mai 2008 à 13:47

C'est dur dur la politique. Il suffit que tu fasses un discours, une phrase, un mot, un pas, un pet de travers pour que toute la presse te foule élogieusement au pied. Et en ce moment, la presse ne peut que se satisfaire de pouvoir remplir ses pages de bizarreries politiques. Et ça risque de durée un petit moment encore.
Effectivement entre Sarkozy qui se mettrait à critiquer ses prédécesseurs présidents de la république et Ségolène Royale qui se voit condamné à l'issue du procès à  la cour d'appel, la presse à de quoi graisser ces pages d'encre bien noir. Mais comme si tout ça ne suffisait pas, Raffarin s'y met et jette la pierre au médias et à Ségolène en passant, pierre qui revient en pleine gueule de Sarkozy et de sa politique grâce à Julien Dray. Mais que Sarkozy ne désespère pas, il peut encore compter sur Roger Karoutchi pour le soutenir.
"Wahhh ! Rien piger moi !" Tant mieux parce qu'on voit ça en profondeur, tout de suite.


Episode 1 : Durant 1997


Que s'est il donc passer en 1997 ? Jacques Chirac... Vous vous souvenez, notre ancien président... Donc Jacques Chirac a dissolu l'assemblée, engagent du même coup de nouvelles élections législatives. Et Mme Royal, à l'époque, était lancée dans a course et avait à ses côtés deux femmes, deux assistantes parlementaires.
Et comment dire... Mme Royal a fini est accusé de ne plus les avoirs payés, bien que ces deux femmes continuèrent à bosser pour elle. S'il s'avérait que tout cela est vrai, je n'ai qu'une chose dire : Han ! Pas bien !



Episode 2 : 10 avril 2008

Que s'est il donc passer ce jour là ? Mme Royal, Ségolène de son prénom, s'est vu accusé par la cour d'appel de Nantes. Pour ceux qui ne connaissent pas grand chose au système judiciaire, cela signifie qu'il ne reste plus qu'un ultime recourt à Ségolène Royal de s'en sortir indemne, celui de "pourvoir en cassation". La Cour de Cassation vérifiera si l'instruction judiciaire en appel, à bien été effectué. Dans le cas contraire. On recommence le jugement en Appel. (Hmmm... Je vous autorise à corriger si je me suis tromper :-) ).
Bref... Ségolène Royal pourvoit donc en Cassation et est donc encore sous le coup de la présomption d'innocence. L'envie ne me manque pas de l'accusé de "Délinquance sociale" mais je vais encore respecté la présomption d'innocence, parce que c'est quand même pas mal ce truc là.

Episode 3 : Mercredi 7 mai 2008

C'est au tour de Sarkozy de faire parler de lui en ce beau Mercredi ensoleillé. Ce jour là, le président faisait une soirée pyjama, ayant invité 262 députés à faire les cons à l'Elysée. Et comme d'hab, le lutin avec ses oreilles pointus il a encore dit n'importe quoi.
Dans ses propos, le petit se faisait Valoir avec un grand V. Oui oui ! Il disait que s'il avait fallu 20 ans de politique à Chirac pour ce faire élire, lui Nicolas 1er à réussi du premier coup. Mazette, comme on dit. En même temps, c'est normal il s'est tellement défoncé pour ce poste : "J'veux être Calife à la place du Calife !".
Il disait également que ses prédécesseurs avaient parfois eu des majorités un peu ric-rac, prenant pour exemple le Général de Gaulle en 1967. Mais on peut regarder aussi Jacques Chirac qui, comme on l'a dit, en 1997 n'était plus majoritaire, même après la dissolution de l'assemblée. Mais il faudrait tout de même rappeler à ce petit prétentieux de Sarko, que si il a eu une telle majorité c'est peut-être bien grâce à Chirac.
Ben oui, qui a fait voté le passage du septennat au quinquennat ? Qui s'est arrangé pour qu'un début de mandat présidentielle débute à peine avant le renouvellement de l'assemblée nationale ? Qui a fait que le parti politique en vogue pour la présidence, aura sans aucun doute le vogue pour les législatives ? "Qui a eu cette idée folle, d'un jour passer au quinquennat ? C'est ce... Sacré Jacques Chirac ! Sacré Jacques Chirac !"

Episode 4 : Le lendemain

La soirée pyjama party terminé, le lendemain, Nicolas a bien dû s'expliquer de ses propos. Et ben... Il l'a pas fait. Il a préféré dire que la presse était partisane et qu'elle faisait trop allusion à ce que lui avait dit, ou pas dit d'ailleurs. Au lieu de cela elle devrait s'occuper du cas Royal, qui est vraiment pas bien, pas bien.
Raffarin l'appuie : "Le licenciement abusif n'est pas une pratique pour qui prétend exercer de hautes fonctions (...) Pour un responsable politique, la délinquance sociale, c'est la faute majeure".
Roger Karoutchi aussi : "Il n'y a pas eu du tout -et je conteste cette analyse- d'attaques ou de critiques ni contre la personne de François Mitterrand, ni la personne de Jacques Chirac"
Aller Roger, viens chercher ton susucre !

Parmi ce que Sarkozy appelle la presse, il a désigné nommément L'Express, Marianne, l'AFP et le Journal du Dimanche. Pour ma part, je lis régulièrement l'AFP, par le biais de Yahoo ! Actualités, et en général ils font preuve de la plus grande objectivité possible. Quant à Marianne, c'est un magazine incisif et indépendant, que je lis de temps à autres et qui fait partis de mes chouchous médiatiques. Pour ces derniers, il voit cette accusation comme une "confirmation".

Je vous conseille l'article de Marianne2 : Sarkozy cible le JDD, Espérandieu viré. Coïncidence ?

Episode 5 : Le retour  de bâton

Alors vous imaginez bien que ça allait pas en rester là. Les chiraquiens sont blessés, les socialistes aussi.
Julien Dray est outré : "On n'attend pas d'un chef d'Etat qu'il réduise son discours et son analyse politique à une chicaya de basse-cour contre son prédécesseur et contre son adversaire à la dernière élection, ni qu'il se livre à une série d'accusations destabilisatrices à l'égard de la presse de son pays, dont il a pourtant usé et abusé quand cela l'arrangeait".

Quant à Ségo, qui aime décidément beaucoup la justice en ce moment, elle a décidé d'attaquer Jean-Pierre Raffarin pour diffamation.

Tiens le JDD en parle ! L'article : Justice: Royal poursuit Raffarin



Bientôt de nouvelles aventures...


Publié dans Politique

par Nicolas

Mercredi 16 avril 2008 à 16:19

Je crois au plein emploi ! Et comment ne pas y croire avec ce que veulent nous foutre sur le dos les politicos ? Ah parce que vous ne connaissez pas encore la dernière ?

Eh bien voila. Si vous êtes chômeur depuis plus de six mois vous avez le droit de refuser une première offre d'emploi, mais à la deuxième offre vous serez obliger d'accepter. Enfin quand je dis obliger, je me comprends. Effectivement on est en France, pays des libertés, "on a le droit de dire merde", mais dans ce cas le chômage vous est retiré et l'ANPE du coin ne vous aura plus sur ses listes.

Alors effectivement, ça peut obliger certains à se bouger les fesses et éviter "l'installation dans le chômage". C'est tout à fait vrai. Mais si je prends pour exemple le cas, si proche, de mon père, combien de fois l'ANPE lui a-t-il proposé des boulots qui n'était pas dans sa branche ? Qu'il ne connaissait pas ? Qu'il était incapable d'exercer ? Peut-être pas des multitudes de fois, mais plusieurs c'est sûr !

Alors je m'imagine, à la fin de mes études, avec mon BTS (BAC +2) finir au rayon fromagerie d'un supermarché à 60 bornes de chez moi. Et plus je me l'imagine, plus je le sent mal et monte en moi l'envie de laisser pourrir un de ces fromages dont je m'occupe et obliger la bonne femme de l'ANPE à le bouffer. Non mais !

60 bornes ? Oui, parce que j'ai encore oublier un petit truc. Ce boulot que vous n'avez pas le droit de refuser, il ne pourra pas être de l'autre côté de la France. Ouf ! Mais il pourra, quand même, être à 2h00 de route de votre domicile. Aaaah quand même ! Ben voui. Bon et puis 60 bornes ça se fait pas en 2h00, loin de là, mais ça fait déjà énorme ! Et l'essence qui c'est qui la paie ? C'est bibi !

Si on résume. Vous vous levez tôt pour faire tout un tas de borne, liquider votre gasoil et votre argent. Le tout pour aller dans un petit boulot que vous aimez pas mais qu'on vous a imposé. Et puis le soir faudra bien rentrer et refaire tout un tas de borne. Vive la motivation ! Ajoutez un patron chiant comme la galle, et là vous reste deux solutions :
- Vous prenez une corde, un couteau, un flingue et des médocs,
- Ou, vous rééteignez votre réveil et la lumière, vous tournez un coup dans le lit et vous vous rendormez. On verra demain...

Mais le plus drôle c'est qu'avec ça on va peut-être vers une augmentation de ce que l'on appelle la fuite des cerveaux. Pour ceux et celles qui ne savent pas ce qu'est la fuite des cerveaux, c'est pas une baisse du QI ! Non c'est la fuite des "Intellectuels" vers les pays étranger donnant davantage d'opportunité à leurs diplômes. Ca existe depuis longtemps en France et c'est aussi pourquoi nous sommes peu développé en matière de recherche scientifique. Ces cerveaux se ruent en général sur le Québec.

A rajouté aux mauvaises nouvelles, les lunettes ne devraient plus du tout être remboursé par la sécu, les soins dentaires non plus. Humpf, finalement la corde était peut-être pas si mal...



Publié dans Politique

par Nicolas

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