Jeudi 12 août 2010 à 22:26

Avant même le début des élections de 2007, j'écrivais, ici, un article sur Nicolas Sarkozy en posant la question de savoir si c'était un NAZI ou bien un Fasciste. Un peu plus de trois ans après, le contenu de cet article n'a pas beaucoup vieilli et si je devais le refaire je pense que je n'y changerais peut-être pas grand chose. Peut-être le titre qui ne laisse même pas un tout petit espoir d'avoir un président compétent. Pour ce que ça change finalement...

Si, si je devais le refaire je rajouterais tout ce que l'on sait aujourd'hui sur Sarkozy et sa politique sur l'immigration, les religions ou les peuples d'autres cultures. De toutes les manières que ce soit, ça n'aurait pas changer la conclusion de l'article : Sarkozy est fasciste. Pas le fasciste au cœur de pierre et qui s'en cache pas. Pas le fasciste comme au temps de Mussolini. Non, pas encore et j'espère que ça ne le sera jamais.
N'empêche que si les faits ne sont pas aussi grave que sous le fascisme Italien, les mots sont bien là et certaines lois aussi. Par exemple, les procédés d'expulsion des immigrés sont inimaginable. On vous parque en centre de rétention dans l'attente d'être expulsé... Les adultes et les enfants sont séparés, c'est à dire que les enfants ne voient plus leurs parents... Mais c'est pas bien grave, ce n'est que du bétail que l'on renvoie parfois au pays comme à l'abatoire.
Ces centres de rétentions on en a beaucoup entendu parlé à cause du nouveau ministère, créer par Nicolas Sarkozy, de l'Immigration et de l'Identité Nationale. On en parlait déjà à l'époque, lié immigration et identité était un brin choquant, mais bon... Avec ce que l'on sait aujourd'hui de la politique de Nicolas Sarkozy ce n'est plus un grincement de dents que m'inspire ce nom mais bien une dérive gouvernementale vers la droite identitaire ou encore couramment appelé extrême-droite. Mais pour le coup sachez que généralement les identitaires sont encore plus extrême que le FN. C'est dire...
La préservation de l'identité nationale... Une identité nationale forte... Voilà un principe fondamentale de l'idéologie fasciste. Chez nous, pour l'instant, ça passe certes par l'expulsion des immigrés en situation irrégulière. Mais aussi par les attaques contre la religion musulmane : interdiction du voile à l'école, interdiction de la burqa et de la niqab dans les lieux publics.
Et depuis peu on s'attaque aux personnes d'origines étrangères mais implanté en France de manière régulière (c'est à dire ayant des papiers en règle) et qui plus est ayant acquis la nationalité française. Ainsi s'ils ont acquis cette nationalité, ils peuvent la perdre, s'ils viennent à attenter à la vie d'une personne représentante de l'ordre. C'est pas forcément stupide. Mais la loi Française prévoie déjà la mise en cabane à vie pour de tels actes. Idem, s'ils commettent des actes de délinquances graves, ils peuvent perdre leur nationalité... Déjà il faudrait voir à préciser ce que sont les actes de délinquances graves... Mais au final à travers tout ça, on peut se demander quelle est la question de fond. Pour moi elle devrait se résumé ainsi : N'est-il pas préférable de retirer sa nationalité à quelqu'un qui nuit à la France ? La réponse à cette question pourrait-bien être oui ou être non, le fait est que ça devrait concerné tout le monde : immigré nationalisé, descendants d'immigrés nationalisés, Français depuis plusieurs générations,... En effet, de quel droit faire la différence entre une personne immigré et une personne non-immigré, du moment que les deux sont françaises ? D'ailleurs, au niveau de la justice la constitution l'interdit...
Pour finir ce sombre tableaux, qui ne se veut même pas exhaustif, on pourrait également parler des évacuations de camps de Roms... Des carnets de voyages qu'ils devront utiliser pour voyager et tout le tremblement,... Mais tout ça ne tiendrait pas sur un seul article !

Identitarisme, attaques contre la us et coutumes musulmans, attaques contre les Roms, expulsion, déchéances de nationalité,... et j'en passe ! Tout ça donc pour compléter l'article datant d'il y a trois ans. On y retrouve les marques du fascisme et de cette forte envie identitaire. D'ailleurs les parties, associations ou collectifs d'extrême droite n'ont à mon avis jamais autant progresser depuis que Nicolas Sarkozy est au pouvoir (regarder par exemple les résultats du FN aux dernières élections pour vous donner une idée). M'est avis que 2012 va être une année électorale très dure pour tout le monde et très lourde de sens. Mais peut-être que je me trompe. Qui vivra verra...

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par Nicolas

Lundi 11 janvier 2010 à 13:14


La publicité ne s'affiche plus
http://www.batiproduitsmaison.com/bpm/files/ProduitPhoto/1615637026zoom.jpg
Eviter de voir la pub grand format qui jalonne les voies publiques et invite le péquin moyen à aller au resto, grande surface ou autre service plus ou moins utile, relève du quasi-impossible. A moins bien entendu de ne pas pouvoir, non plus, aller voir Brassens pendu au bout d'une corde... Autrement dit : être aveugle, pour ceux qui n'ont jamais entendu la chanson.
Cette publicité omniprésente serait-elle en voie de disparition ? On pourrait le penser avec la nouvelle taxe que vient de sortir le gouvernement. Taxe justement imposé sur l'affichage public. Bon évidemment, la publicité rapportant des clients, les gros afficheurs choisiront sans doute de payer cette taxe. Mais le petit vendeur de fromage de chèvre, qui fabrique et vend tout sur place, lui, il a pas forcément l'argent pour payer cette taxe. Ceci dit, on peut relativiser en se disant qu'est taxé le mètre carré d'affichage et non pas l'affichage en lui-même. Donc le petit panonceau de notre formager sera bien moins cher que la pub géante du super marché. Donc de ce côté là, il n'y a pas trop de soucis.
Côté péquin moyen, je vois mal comment une telle décision pourrait les déranger. Ce sont des entreprises qui vont payer des taxes en plus. Certains panneaux publicitaires vont disparaître, aérant les voies publiques. Bref, no problem. On peut-imaginer, cependant, que dû aux nouvelles taxes sur l'affichage public, certaines entreprises répercutent ce nouveau coût sur les primes de ses employé(e)s, voir pire, sur leur salaire. Si ça arrive c'est que les syndicats n'ont pas correctement fait leur boulot.
Non, honnêtement, seul le secteur marketting risque fort d'être touché. Notamment, donc les services qui se chargent d'impression sur tout type de support. Cette décision tombe également réellement mal pour les petites agences de ce type qui ont déjà dû affronter la crise ou qui l'affronte toujours.

Au fond, cette loi, ne me paraît ni bien, ni réellement mal. Il faut y voir un moyen de plus pour récupérer de l'argent et combler les dettes françaises, bien que dans la pratique on se demande où peut bien finalement passer tout cet argent que l'état nous pique.


Et vous, qu'en pensez vous ?

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par Nicolas

Vendredi 7 novembre 2008 à 13:28

Vous vous rappellez certainement de ce fameux jour, où un nommé Nicolas Sarkozy (connais pas et vous ?) avait, à l'occasion du salon de l'agriculture, invectivé un homme, lui disant de dégager s'il ne voulait pas lui serrer la main. Sans omettre d'ajouter "pov' con". Alors évidemment une caméra trainait par là et le muffle s'est retrouvé en moins de deux sur toutes les plateformes de partage de vidéo (dailymotion, youtube, wat,...). Bien fait !

Bon mais ça remonte à si loin que voilà le buzz est passé et que tout le monde a oublié ce faux pas présidentiel. Tout le monde ? Pas tant que ça, pas Hervé Eon, militant socialiste de son état.
Hervé Eon a effectivement participé à une manifestation, le 28 août et à oser - quel honte ! - brandir une pancarte sur laquelle il était marqué la célèbre réplique méga-fracassante du chef de l'Etat "Dégage pov' con". Ce trait d'humour noir esquissé par Hervé Eon ne fut pas du goût de tout le monde. Par exemple, des policiers passant par là se sont cru obligés de le coffrer. Alors Hervé Eon s'est retrouvé embarqué devant le tribunal correctionnel de Laval pour "offense au chef de l'Etat". Il devient dangereux de faire de l'humour.
Alors on peut facilement s'imaginer le désarroi du juge qui a du se charger de cette affaire. Ca n'a vraiment pas de sens de condamner un manifestant pour un message provocateur et connoté, sutout quand ce message est tiré de la bouche de l'appelant. Avec des petites fleurs, ce serait mieux passé M. le Président ? Surtout que ce dernier n'a jamais vu la pancarte puisque le blasphémateur a été repéré avant le passage de la voiture présidentielle.

Pour avoir offensé un chef d'Etat, Hervé Eon pouvait recevoir une amende allant jusqu'à 45 000 euros. Ceci dit la demande ne fut que de 1000€, ce qui n'est tout de même pas rien pour si peu vous en conviendrez. Non ? Ben en tout cas le juge en a convenu et à symboliquement, plus que pénalement, condamné Hervé Eon à une amende de 30€.
Mais Hervé Eon en militant teigneux qu'il est, a décidé de faire appel... Donc affaire à suivre mais qui à déjà le mérite de faire parler d'elle.

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par Nicolas

Mardi 4 novembre 2008 à 13:02

Taullé à gauche, c'est invraisemblable, l'UMP veut faire passer l'âge de retraite à 70 ans.

On dirait un mauvais match de foot, mal arbitré, où les équipes ne seraient autres que, d'une part, l'UMP et d'autre part la gauche tout entière. FO se récrie, appel à la sauvegarde des acquis sociaux, le PS n'est pas en reste avec Delanoë, Hollande ou encore Royale qui montent au front. Le match de foot se transforme en match de katch ou on donne des coups en envoyant des "ciel, j'y crois pas".

Alors pourquoi ce ramdam ? Pour ce que tous, à gauche, appel "l'âge de retraite à 70 ans". En fait, mais ça tout le monde le sait, même à gauche, ce n'est pas vraiment la nomination qu'on pourrait donner à cet envie UMPiste. Non en vérité, l'intitulé devrait se rapproché davantage de "permission de travailler jusqu'à 70 ans". Bon quelques explications supplémentaires sont nécessaires.
D'après ce que j'ai lu sur le sujet, la droite veut faire passer une loi empêchant la mise à la retraite d'office. Du moins empêchant jusqu'à ce que la personne concernée atteigne ses 70 ans révolus. A l'heure actuelle si vous avez 65 ans ou plus, votre patron peut vous dire : "Merci, Monsieur. Merci pour votre aide, mais maintenant on va s'en passer. Vous êtes vieux, donc je vous met d'office à la retraite. D'accord ? De toute façon c'est pareil."
En gros avec cette loi, les bourreaux du travail qui ne se pense pas assez vieux, passez 65 ans, pour déjà arrêter de travailler sont à l'abris de la mise à le retraite d'office, au moins pendant encore 5 ans. Ce qui en fait donne à cette proposition de loi un statut de droit pour le travailleur et non pas de contrainte comme pourrait le faire penser "âge de retraite à 70 ans".

Mais évidemment, l'opposition sachant quand même ce qu'elle dit ou récrie, affirme que ce droit n'est qu'une porte ouverte à une contrainte. C'est à dire que dans l'esprit tortueux de la droite, cette année on autorise les gens à travailler jusqu'à 70 ans et l'année prochaine on les y obligent. Alors même si cette hypothèse est possible, c'est un peu comme crier au loup alors qu'on en a pas encore vu l'ombre.
Ou bien de prévenir une catastrophe sociale, parce qu'il faut le dire, c'est pas la première fois qu'il nous rallongerait le temps de travail. Personnellement je pense que cette proposition est plutôt acceptable et continue dans la lancer du "travailler plus pour gagner plus" de Nicolas Sarkozy, slogan de sa campagne, dans le bons sens du terme étant donné que là, ce serait du volontariat. Donc oui à cette proposition de loi, non à l'entourloupe. D'ailleurs un petit truc qui me fait légèrement peur c'est que le MEDEF, syndicat des patrons, se dit enthousiaste. Alors qu'a priori c'est une loi enlevant du pouvoir au patron. Sauf si...

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par Nicolas

Lundi 3 novembre 2008 à 13:37

Des profondeurs ténébreuses d'un blog en perte de vie, le maître des lieux s'octroit un moment se privilège de vous annoncer qu'il n'est pas mort (à 20 ans quand même !). Même s'il y parrait le maître est encore en pleine forme mais juste un tout petit peu complêtement booké.
Allez hop Nicolas, au boulot.


Une crise économique, un système en ruine :

Des Euros en Chocolat
http://www.testadaz.com/blog/images/admintdz/2007-06/euros_en_chocolat_208.jpg
Qui n'a pas entendu parler de la crise qui secoue les marchés boursiers, qui fait des milliers de morts par pendaison chez les banquiers par exemple ? Personne bien sûr. Ca nous est tellement rabâcher dans les médias que les gentilles personnes insouciantes, en ménage ou en célibat, finisse dépressif : "Je trime, je trime, et peut-être que ma banque va s'effondrer emportant mes billets dans l'abîme du désolement monétaire actuel et terriblement international. Personne n'est à l'abri. AU SECOURS !!!"
Non tout le monde garde son calme. Rien ne dit que votre banque va faillir, encore moins que vous allez perdre tout votre argent. Surtout depuis que Sarkozy à annoncer le débloquage de sommes colossales pour relever l'économie du pays. Mais enfin rien ne dit le contraire non plus, mais restons optimiste. Répétez le avec moi O-PTI-MIS-TE (Je vois que beaucoup de gens ont besoin de se raccrocher à un prophète).
Ceci dit je ne serais pas celui qui vous dira si vous devez planquer votre argent sous votre matelas plutôt que dans coffre fort de la banque de France. Non moi je voudrais juste présenter un constat de plus en plus repris avec cette crise. Quand la mode économico-capitaliste était libéralisme, c'est à dire aucune intervention de l'Etat dans le domaine économique, on s'est rendu compte que c'était pas ça. Du coup, on a commencé à tendre un peu de l'argent de l'Etat pour que l'économie ne sombre pas. On a justifié ça par un nouveau courant économique, ci-nommé : néo-libéralisme (traduisez : nouveau libéralisme). Ca définition n'est pas très loin de celle du libéralisme tout court. Le néo-libéralisme c'est aucune intervention de l'Etat dans le domaine économique, mais un petit peu quand même.
Bon et puis avec la crise de ces jours-ci, on se rend compte que finalement on doit investir de grosse somme pour réguler l'économie et éviter de tomber dans la déchéance. Mais du coup on va inventer quoi comme courant économique. Idéalement, il faudrait inventé un courant qui permette à l'Etat de réguler l'économie, au jour le jour, pour ne pas avoir à dépenser de grosses sommes qu'on a déjà pas. Mais là, il n'y a plus de libéralisme qui tienne. Alors quoi ? Vous allez me dire, "mais couillon y'a bien sûr le courant keynésien qui répond à ta définition". Oh, bah, non ça va pas ça. L'économie keynésienne ça reste beaucoup trop de gauche pour que la droite l'utilise.
Oh la vilaine caricature. N'empêche que ça reste une généralité : droite libérale, gauche keynésienne. Donc je suis satisfait d'avoir votez centre, puis par défaut à gauche lors de nos dernières élections présidentielles. Parce que visiblement, les voteurs sarkozystes ont perdus leur pari libéral ou néo-libérale (mais en même temps depuis le temps qu'il le perde...). Bref, il est temps de s'unir et d'aider ces pauvres moutons droitistes et égarés à retrouver leur champs. On rigole, on rigole..., on charrie, on charrie.


Nicolas

PS : A venir, sûrement un nouveau graphisme ou au moins le rétablissement de celui-ci, un article sur les élections américaines et une présence un peu plus soutenu dans les semaines à venir.

Publié dans Politique

par Nicolas

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