C'est dur dur la politique. Il suffit que tu fasses un discours, une phrase, un mot, un pas, un pet de travers pour que toute la presse te foule élogieusement au pied. Et en ce moment, la presse ne peut que se satisfaire de pouvoir remplir ses pages de bizarreries politiques. Et ça risque de durée un petit moment encore.
Effectivement entre Sarkozy qui se mettrait à critiquer ses prédécesseurs présidents de la république et Ségolène Royale qui se voit condamné à l'issue du procès à la cour d'appel, la presse à de quoi graisser ces pages d'encre bien noir. Mais comme si tout ça ne suffisait pas, Raffarin s'y met et jette la pierre au médias et à Ségolène en passant, pierre qui revient en pleine gueule de Sarkozy et de sa politique grâce à Julien Dray. Mais que Sarkozy ne désespère pas, il peut encore compter sur Roger Karoutchi pour le soutenir.
"Wahhh ! Rien piger moi !" Tant mieux parce qu'on voit ça en profondeur, tout de suite.
Episode 1 : Durant 1997
Que s'est il donc passer en 1997 ? Jacques Chirac... Vous vous souvenez, notre ancien président... Donc Jacques Chirac a dissolu l'assemblée, engagent du même coup de nouvelles élections législatives. Et Mme Royal, à l'époque, était lancée dans a course et avait à ses côtés deux femmes, deux assistantes parlementaires.
Et comment dire... Mme Royal a fini est accusé de ne plus les avoirs payés, bien que ces deux femmes continuèrent à bosser pour elle. S'il s'avérait que tout cela est vrai, je n'ai qu'une chose dire : Han ! Pas bien !
Episode 2 : 10 avril 2008
Que s'est il donc passer ce jour là ? Mme Royal, Ségolène de son prénom, s'est vu accusé par la cour d'appel de Nantes. Pour ceux qui ne connaissent pas grand chose au système judiciaire, cela signifie qu'il ne reste plus qu'un ultime recourt à Ségolène Royal de s'en sortir indemne, celui de "pourvoir en cassation". La Cour de Cassation vérifiera si l'instruction judiciaire en appel, à bien été effectué. Dans le cas contraire. On recommence le jugement en Appel. (Hmmm... Je vous autorise à corriger si je me suis tromper :-) ).
Bref... Ségolène Royal pourvoit donc en Cassation et est donc encore sous le coup de la présomption d'innocence. L'envie ne me manque pas de l'accusé de "Délinquance sociale" mais je vais encore respecté la présomption d'innocence, parce que c'est quand même pas mal ce truc là.
Episode 3 : Mercredi 7 mai 2008
C'est au tour de Sarkozy de faire parler de lui en ce beau Mercredi ensoleillé. Ce jour là, le président faisait une soirée pyjama, ayant invité 262 députés à faire les cons à l'Elysée. Et comme d'hab, le lutin avec ses oreilles pointus il a encore dit n'importe quoi.
Dans ses propos, le petit se faisait Valoir avec un grand V. Oui oui ! Il disait que s'il avait fallu 20 ans de politique à Chirac pour ce faire élire, lui Nicolas 1er à réussi du premier coup. Mazette, comme on dit. En même temps, c'est normal il s'est tellement défoncé pour ce poste : "J'veux être Calife à la place du Calife !".
Il disait également que ses prédécesseurs avaient parfois eu des majorités un peu ric-rac, prenant pour exemple le Général de Gaulle en 1967. Mais on peut regarder aussi Jacques Chirac qui, comme on l'a dit, en 1997 n'était plus majoritaire, même après la dissolution de l'assemblée. Mais il faudrait tout de même rappeler à ce petit prétentieux de Sarko, que si il a eu une telle majorité c'est peut-être bien grâce à Chirac.
Ben oui, qui a fait voté le passage du septennat au quinquennat ? Qui s'est arrangé pour qu'un début de mandat présidentielle débute à peine avant le renouvellement de l'assemblée nationale ? Qui a fait que le parti politique en vogue pour la présidence, aura sans aucun doute le vogue pour les législatives ? "Qui a eu cette idée folle, d'un jour passer au quinquennat ? C'est ce... Sacré Jacques Chirac ! Sacré Jacques Chirac !"
Episode 4 : Le lendemain
La soirée pyjama party terminé, le lendemain, Nicolas a bien dû s'expliquer de ses propos. Et ben... Il l'a pas fait. Il a préféré dire que la presse était partisane et qu'elle faisait trop allusion à ce que lui avait dit, ou pas dit d'ailleurs. Au lieu de cela elle devrait s'occuper du cas Royal, qui est vraiment pas bien, pas bien.
Raffarin l'appuie : "Le licenciement abusif n'est pas une pratique pour qui prétend exercer de hautes fonctions (...) Pour un responsable politique, la délinquance sociale, c'est la faute majeure".
Roger Karoutchi aussi : "Il n'y a pas eu du tout -et je conteste cette analyse- d'attaques ou de critiques ni contre la personne de François Mitterrand, ni la personne de Jacques Chirac"
Aller Roger, viens chercher ton susucre !
Parmi ce que Sarkozy appelle la presse, il a désigné nommément L'Express, Marianne, l'AFP et le Journal du Dimanche. Pour ma part, je lis régulièrement l'AFP, par le biais de Yahoo ! Actualités, et en général ils font preuve de la plus grande objectivité possible. Quant à Marianne, c'est un magazine incisif et indépendant, que je lis de temps à autres et qui fait partis de mes chouchous médiatiques. Pour ces derniers, il voit cette accusation comme une "confirmation".
Je vous conseille l'article de Marianne2 : Sarkozy cible le JDD, Espérandieu viré. Coïncidence ?
Episode 5 : Le retour de bâton
Alors vous imaginez bien que ça allait pas en rester là. Les chiraquiens sont blessés, les socialistes aussi.
Julien Dray est outré : "On n'attend pas d'un chef d'Etat qu'il réduise son discours et son analyse politique à une chicaya de basse-cour contre son prédécesseur et contre son adversaire à la dernière élection, ni qu'il se livre à une série d'accusations destabilisatrices à l'égard de la presse de son pays, dont il a pourtant usé et abusé quand cela l'arrangeait".
Quant à Ségo, qui aime décidément beaucoup la justice en ce moment, elle a décidé d'attaquer Jean-Pierre Raffarin pour diffamation.
Tiens le JDD en parle ! L'article : Justice: Royal poursuit Raffarin
Effectivement entre Sarkozy qui se mettrait à critiquer ses prédécesseurs présidents de la république et Ségolène Royale qui se voit condamné à l'issue du procès à la cour d'appel, la presse à de quoi graisser ces pages d'encre bien noir. Mais comme si tout ça ne suffisait pas, Raffarin s'y met et jette la pierre au médias et à Ségolène en passant, pierre qui revient en pleine gueule de Sarkozy et de sa politique grâce à Julien Dray. Mais que Sarkozy ne désespère pas, il peut encore compter sur Roger Karoutchi pour le soutenir.
"Wahhh ! Rien piger moi !" Tant mieux parce qu'on voit ça en profondeur, tout de suite.
Episode 1 : Durant 1997
Que s'est il donc passer en 1997 ? Jacques Chirac... Vous vous souvenez, notre ancien président... Donc Jacques Chirac a dissolu l'assemblée, engagent du même coup de nouvelles élections législatives. Et Mme Royal, à l'époque, était lancée dans a course et avait à ses côtés deux femmes, deux assistantes parlementaires.
Et comment dire... Mme Royal a fini est accusé de ne plus les avoirs payés, bien que ces deux femmes continuèrent à bosser pour elle. S'il s'avérait que tout cela est vrai, je n'ai qu'une chose dire : Han ! Pas bien !
Episode 2 : 10 avril 2008
Que s'est il donc passer ce jour là ? Mme Royal, Ségolène de son prénom, s'est vu accusé par la cour d'appel de Nantes. Pour ceux qui ne connaissent pas grand chose au système judiciaire, cela signifie qu'il ne reste plus qu'un ultime recourt à Ségolène Royal de s'en sortir indemne, celui de "pourvoir en cassation". La Cour de Cassation vérifiera si l'instruction judiciaire en appel, à bien été effectué. Dans le cas contraire. On recommence le jugement en Appel. (Hmmm... Je vous autorise à corriger si je me suis tromper :-) ).
Bref... Ségolène Royal pourvoit donc en Cassation et est donc encore sous le coup de la présomption d'innocence. L'envie ne me manque pas de l'accusé de "Délinquance sociale" mais je vais encore respecté la présomption d'innocence, parce que c'est quand même pas mal ce truc là.
Episode 3 : Mercredi 7 mai 2008
C'est au tour de Sarkozy de faire parler de lui en ce beau Mercredi ensoleillé. Ce jour là, le président faisait une soirée pyjama, ayant invité 262 députés à faire les cons à l'Elysée. Et comme d'hab, le lutin avec ses oreilles pointus il a encore dit n'importe quoi.
Dans ses propos, le petit se faisait Valoir avec un grand V. Oui oui ! Il disait que s'il avait fallu 20 ans de politique à Chirac pour ce faire élire, lui Nicolas 1er à réussi du premier coup. Mazette, comme on dit. En même temps, c'est normal il s'est tellement défoncé pour ce poste : "J'veux être Calife à la place du Calife !".
Il disait également que ses prédécesseurs avaient parfois eu des majorités un peu ric-rac, prenant pour exemple le Général de Gaulle en 1967. Mais on peut regarder aussi Jacques Chirac qui, comme on l'a dit, en 1997 n'était plus majoritaire, même après la dissolution de l'assemblée. Mais il faudrait tout de même rappeler à ce petit prétentieux de Sarko, que si il a eu une telle majorité c'est peut-être bien grâce à Chirac.
Ben oui, qui a fait voté le passage du septennat au quinquennat ? Qui s'est arrangé pour qu'un début de mandat présidentielle débute à peine avant le renouvellement de l'assemblée nationale ? Qui a fait que le parti politique en vogue pour la présidence, aura sans aucun doute le vogue pour les législatives ? "Qui a eu cette idée folle, d'un jour passer au quinquennat ? C'est ce... Sacré Jacques Chirac ! Sacré Jacques Chirac !"
Episode 4 : Le lendemain
La soirée pyjama party terminé, le lendemain, Nicolas a bien dû s'expliquer de ses propos. Et ben... Il l'a pas fait. Il a préféré dire que la presse était partisane et qu'elle faisait trop allusion à ce que lui avait dit, ou pas dit d'ailleurs. Au lieu de cela elle devrait s'occuper du cas Royal, qui est vraiment pas bien, pas bien.
Raffarin l'appuie : "Le licenciement abusif n'est pas une pratique pour qui prétend exercer de hautes fonctions (...) Pour un responsable politique, la délinquance sociale, c'est la faute majeure".
Roger Karoutchi aussi : "Il n'y a pas eu du tout -et je conteste cette analyse- d'attaques ou de critiques ni contre la personne de François Mitterrand, ni la personne de Jacques Chirac"
Aller Roger, viens chercher ton susucre !
Parmi ce que Sarkozy appelle la presse, il a désigné nommément L'Express, Marianne, l'AFP et le Journal du Dimanche. Pour ma part, je lis régulièrement l'AFP, par le biais de Yahoo ! Actualités, et en général ils font preuve de la plus grande objectivité possible. Quant à Marianne, c'est un magazine incisif et indépendant, que je lis de temps à autres et qui fait partis de mes chouchous médiatiques. Pour ces derniers, il voit cette accusation comme une "confirmation".
Je vous conseille l'article de Marianne2 : Sarkozy cible le JDD, Espérandieu viré. Coïncidence ?
Episode 5 : Le retour de bâton
Alors vous imaginez bien que ça allait pas en rester là. Les chiraquiens sont blessés, les socialistes aussi.
Julien Dray est outré : "On n'attend pas d'un chef d'Etat qu'il réduise son discours et son analyse politique à une chicaya de basse-cour contre son prédécesseur et contre son adversaire à la dernière élection, ni qu'il se livre à une série d'accusations destabilisatrices à l'égard de la presse de son pays, dont il a pourtant usé et abusé quand cela l'arrangeait".
Quant à Ségo, qui aime décidément beaucoup la justice en ce moment, elle a décidé d'attaquer Jean-Pierre Raffarin pour diffamation.
Tiens le JDD en parle ! L'article : Justice: Royal poursuit Raffarin
Bientôt de nouvelles aventures...