Mardi 18 mars 2008 à 13:08

Mais quel audace, ce Ponticelli. Immigré Italien, il rejoint la France pour laquelle il va se refaire une santé à base de boue de tranché et d'un régime à base de rats. Il disait que sont engagement dans les troupes françaises est sa façon à lui de remercier le pays qui l'a accueilli et nourrit. Alors à l'âge de même pas 17 ans, Lazare Ponticelli se range parmi les soldats français et, au pas de course, se dirige, sans trembler, vers le pire. "Et le pire c'est la guerre". Et là pendant quatre ans, avec l'agilité d'une danseuse étoile, il esquive obus, balle et tous autres trucs destructeurs. Quel Homme !

Et il n'en reste pas là ! Que non ! Quand la guerre reprend en 1939, rebelote l'Italie au front. Pareillement, ces dons de danseurs étoiles ne le trahissent pas et il s'en sort indemne. Quel Chance !

Mais il ne s'est pas arrêter en si bon chemin. Poilu parmi les Poilus, survivant des deux guerre parmi les survivants, Ponticelli ne serait pas des premiers héros à tomber sous le joug d'une faux tenu par une main squelletique. Non il fera partit des derniers, si la chance est toujours avec lui. Et il fut celui que l'on appelle aujourd'hui le der des der. Quel Hasard !

C'est quand même culloté de sa part de mourrir de nos jours. Dans certains patelin de France il n'y a plus de place dans les cimetières. Ca ne dérange pas Ponticelli. Chantal Sébire qui demande à mourrir par injection mortel de penthotal depuis le mois de mars, se voit refuser ce recourt anti-inflamatoire. Ponticelli lui fait un pied de nez. La droite qui s'affaisse au premier tour des municipales pour s'effondrer au second... Ah ! Peut-être que la mort de Ponticelli à quelque chose à voir avec les élections.

Si, si, regardez bien ! Ponticelli est mort le 12 mars 2008. Entre les deux tours. A-t-il succomber des suites des blessures infligés par la claque rose de la gauche ? Qui sais... En tout cas, il était UMP. Comment ça, non ? Si ! Je ne vois pas comment on peut échapper à deux guerre et à la grande faucheuse pendant 110 ans, sans payé grassement je ne sais qui et avoir des relations bien placé. Des relations bien placé, c'est à dire l'UMP, parce que pour l'instant le PS est au rang local.

Bref, étant de l'UMP, il n'aura pas de mal à trouver une villa luxueuse au paradis. Oui parce que dieu aussi est à l'UMP. Ben voui, il est au-dessus de tout le monde, c'est lui le patron. Il est forcément à l'UMP. Certains disent même qu'il est à l'origine de la création de MEDEF. Alors, hein...

Bon, plus surprenant, Nicolas Sarkozy a discourut sur Lazare Ponticelli et les poilus en générale sans jamais faire allusion à la section scolaire qui, l'année prochaine, s'occupera de paraîné le souvenir des poilus de l'UMP. Mais ça viendra, vous verrez...

Il en a quand même de la chance Lazare Ponticelli.

Nicolas

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par Nicolas

Dimanche 24 février 2008 à 21:39

Avec toutes les polémiques que notre cher président à lancer, fallait bien qu'un jour on tombe sur une qui vaille la peine d'être discuté. En l'occurrence, je vois cette occasion dans l'annonce de vouloir remettre la morale à l'école.
Chez certains, cette nouvelle leur fait hérisser le poil d'autres préfère ne pas s'énerver sur le sujet et finisse en ermite bougonnant des phrases sauvages du genre "Dégage pauvre con !". Bref rien de bien glorieux. C'est pour cela que moi j'en parle. Et quitte à surprendre ceux qui n'ont pas lu l'article précédent, cette envie ne me déplait (pour une fois). Imaginez une école que l'on pousserait davantage vers l'apprentissage de la vie ? Que l'on pousserait vers la culture de l'esprit par la moral et du physique par le sport ("Un esprit sain dans un corps sain") ? Et bien c'est ce qu'est en train de nous offrir Nicolas Sarkozy.

Jean-Jacques Rousseau, entre autres, à parler de l'école. Il y critique ouvertement le modèle de l'enseignement de son école et voici deux citations tirés du Discours sur les sciences et les arts.
<<Si la culture des sciences est nuisible aux qualités guerrières, elle l'est encore plus aux qualités morales.>>
<<Qu'ils [les enfants] apprennent ce qu'ils doivent faire étant hommes ; et non ce qu'ils doivent oublier.>>

Peut-être qu'ici la question est légèrement différente et se poserait plutôt ainsi : "L'école doit elle changer sa manière d'enseigner au profit de la morale ?" En l'occurrence je trouve que les arguments de Rousseau se tiennent bien et je suis prêt à rajouter ces deux citations au nombre des points positifs pour la morale à l'école. Pas vous ? "Bah alors dégage... Dégage pauvre con".

Mais à la liste des questions que l'on est en droit de se poser vient s'en ajouter une autre que m'a posé une amie. L'enseignement de la morale n'est-elle, ne doit-elle pas, être le devoir des parents. J'ai envie de répondre : Si, si et re SI. Mais si c'est un devoir des parents, il n'est pas rendu obligatoire par la loi et ne reste qu'un devoir morale. Alors aller expliquer à un "pauvre con" de raciste que son devoir morale est d'enseigner la morale à son fils... Il va être beau le résultat ! Oh, mais il y a certainement des profs comme ça aussi. Mais ça créera beaucoup plus vite le scandale. Et puis si la morale est dispensé du côté parent et du côté instituteur, le gosse ne s'en verra que mieux préparé à un être juste et droit.
Bon et mis à part ça, les professeurs la font déjà la morale. Et heureusement !

En revanche ce qui me fait peur c'est de savoir ce que contiendra cette fameuse morale. Parce que la morale c'est bien, mais faudrait pas que ça tourne à la programmation de cerveau sur un même idéale : genre travail, famille, patrie avec son lot de vive l'engagement militaire. Mouais c'est ça qui me fait le plus peur.

Et toi, t'en penses quoi ?
(Rien ? Bah dégage...Dégage pauvre con)

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par Nicolas

Dimanche 16 décembre 2007 à 23:30

N'en déplaise à Africa-bambata, je vais reparler des Enfants de Don Quichotte (rappelez-vous : [3]). En effet les Enfants de Don Quichotte se sont remobiliser hier pour un nouveau "planté" de tente sur les bords de la Seine à Paris. Mais voilà, dommage pour eux, la détestable Christine Boutin, ministre du logement et de la ville, s'est pris au jeux. Elle avait en effet annoncé la veille de l'opération qu'il n'y aurait pas de nouvelles tentes au bord du canal St-Martin.
Ceci dit il y en eut des tentes. Mais il y a eu, quelques heures plus tard, des gens pour les enlevés : les képis. S'ensuivit une lutte acharné à coup de je te tire la tente rouge dans un sens, puis dans l'autre... D'un côté les képis poussé au charbon par l'ulcéré de l'ivg Mme Boutin, et de l'autre les bonnets SDF soutenu mentalement par le Augustin Legrand, dit jumbo pour les intimes. Finalement c'est les képis qui gagneront, mais nous ne pouvons que déplorer les moyens utilisés par ces derniers pour arriver à leur fin et l'abscence d'arbitre (de règle aussi semble-t-il). Effectivement, l'équipe des képis ont introduit sur le terrain des bouteilles contenant du gaz qui fait mal aux yeux et aux voix respiratoire. On regrette aussi le plongeon du haut du quai qu'un des bonnets a été forcé d'effectuer. Bon, il ne faut pas dramatisé, le plongeur n'est pas mort, il a été récupéré par un collègue képi vétu de son plus belle tenue de plongée. Selon nos sources (BFM TV en l'occurence), le bonnet mouillé a été arrêté. Pour se réchauffer au poste de police ? Personne ne le sait vraiment.
Les gagnants sont repartis avec 200 tentes rouges sous le bras et deux des bonnets sur 140. Oui, oui, ils ont arrêté plus de tentes que de gens ! Normal, on va pas mettre les bonnets au chaud dans une cellule, ils seraient capables d'apprécier le geste.

Ceci dit le gouvernement avait fait des promesses qui n'ont toujours pas été tenu ce qui commence à sérieusement inquiéter et énerver les organisateurs des manifestations des Enfants de Don Quichotte. Eux et puis moi aussi (un peu quand même). J'espère qu'il y aura un match retour et que cette fois on poussera les képis à la Seine. D'ailleurs dans de tel condition je suis prêt à chaussé le bonnet et à monter à Paris.

En attendant n'oublier pas que les SDF ne demandent qu'un peu de chaleur humaine, ouvrez votre porte ou offrez un croissant...

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par Nicolas

Lundi 26 novembre 2007 à 16:24

    Le choc de la semaine est historique. Je vais faire de mon mieux pour ne pas faire dans le mélodrame (parce qu'après la méga (et pathétique) lettre écrite au bac blanc d'espagnol je vais dépasser le quota autorisé!) mais je ne vous garantis rien. Bref revenons en au fait. L'élément déclancheur de ce choc est un cours de russe, plus précisément le documentaire visionné durant ce cours. Il s'appelle "Ville assiègée, ville affamée", c'est un documentaire allemand sur le siège de Leningrad.
    Un petit rappel historique s'impose avant d'aller plus loin. Le siège a débuté le 8 septembre 1941 et s'est achevé le 27 janvier 1944. Soient donc 900 jours de calvaire si j'ai bien compté. Pour continuer avec ces chiffres qui, bien qu'impersonnels à souhait, peuvent vous donner une petite idée des dégâts entraînés : en janvier 41, 10 000 personnes meurent par jour, en tout près de 1 million de personnes décèderont des suite de la faim et à la fin des 900 jours, seuls 800 000 des 2,5 millions d'habitants survivront. C'est Hitler qui est à l'origine de ce siège. En effet, pendant la seconde guerre mondiale, c'est bien connu, les allemands et les russes se sont affrontés. Donc, Hitler a voulu prendre Leningrad mais plutôt que d'y envoyer des soldats, il a demandé conseil à un nutritionniste, Wilhelm Ziegelmeyer. Ce dernier après moult savants calculs prenant en compte le nombre d'habitants dans la ville et les rations disponibles a prédit la chute de la ville. Ce qui n'est pas arrivé. Mais comme je l'ai dit plus tôt, seuls huit-cent mille squelettes des 2.5 millions d'origine en sortiront vivant. D'autres se sont échappés avant la fin du siège comme certains jeunes enfants qui ont été évacués par le lac ladoga avant que l'issue de soit bloquée.
    Bien sûr c'est horrible tout ça. Ils n'avaient rien à manger tout ça tout ça, obligés de manger de la terre, du cuir, voire même de la colle, pas cool tout ça... Mais je suis sûre que là, tout de suite maintenant, le derrière bien installé sur votre chaise, alors que votre seule préocupation c'est de ne pas mettre de miettes sur votre clavier, vous vous en foutez royalement. Non, j'exagère peut-être. Vous ne vous en foutez pas. Mais dans une demie-heure vous aurez oublié. Oui. Et moi aussi j'aurais oublier si je ne l'avais pas vu.
    Mais le problème c'est que j'ai vu ces deux babouchkas aux visages tellements ridés qu'on aurait dit du papier chiffonné, l'une avait vu mourir son fils dans ses bras, l'autre s'adressant aux reporters allemands : "excusez-moi, c'étaient vos pères ou vos grands-pères? Je ne vais pas vous mentir, je suis trop vieille pour ça, mais je les appelais des bêtes sauvages. Maintenant, je me rends compte qu'ils ne faisaient qu'obéir aux ordres". Elle s'appelle Nina Oumova cette vieille femme et elle a perdu l'unique amour de sa vie pendant cette guerre. Et lorsqu'elle a raconté, lorsqu'elle a lu le départ des enfants par le lac ladoga et la séparation avec leur mère, il n'y a pas eu qu'un seul reniflement dans la salle étrangement silencieuse pour une fois. J'ai vu aussi le sourire chaleureux du vieil homme appelant les journaliste "mes amis" puis son air grave lorsqu'il a expliqué que la vision d'un cadavre gisant par terre ne faisait plus rien à personne au bout d'un moment. J'ai aussi vu le regard, le visage, tous deux étrangement familiers de Vera Titanova, jeune mère de dix-huit ans qui a noyé sa fille en bas âge pour la manger ensuite. Et ce visage, je peux vous assurer que je ne l'oublirai pas. Mais j'ai vu aussi les yeux pétillant de Nina Oumova dépliant un paquet renfermant un morceau de pain et expliquant qu'une inconnue lui avait donné alors qu'elle mourrait de faim...
    Donc, difficile d'oublier, vous en conviendrez. Ne croyez pas que j'écris cet article en vue d'énoncer une quelconque morale toute faite du genre "n'oublions pas l'histoire" ou "ne mangeons pas nos semblables" ou encore "Hitler était vraiment très méchant". Non, ce n'est pas le but. Ma motivation n'est pas très clair d'ailleurs. Est-ce pour extérioriser l'étrange sentiment que j'ai ressenti? Est-ce parce que le visage inocent et surtout horriblement familier de Vera Titanova me hante? Ou peut-être est-ce l'image des gens tirant leurs cadavres sur des luges? Ou encore cet intéret que je porte au peuple russe? Ou rien de tout cela...
    Dans l'ordre des photos : un homme affamé tenant dans ses mains sa rations quotidienne : 125 grammes de pain, des habitants cherchant de l'eau sur la Neva, Nina Oumova, Une femme transportant le cadavre d'un enfant, et des corps jonchant les rues.


Texte et Images de Clémence



Merci à Clémence, que vous pouvez retrouvez sur son cowblog à l'adresse suivante : http://It-S-Hard-To-Be-A-Cat.cowblog.fr, pour l'autorisation d'exploiter son article. Si vous avez des articles intéressant a proposé, je me ferais un plaisir d'étudié votre proposition.


Publié dans We are Humans

par Nicolas

Dimanche 28 janvier 2007 à 23:45



Salut...


Publié dans We are Humans

par Nicolas

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