Il y a quelques mois, on apprenait que l'Iran était en train
d'enrichir leur uranium avec pour objectif officielle de créer des
usines nucléaires. George W. Bush, lui, affirmait qu'officieusement
Mahmud Amadinejad, le président Iranien, cherche à développer la bombe
nucléaire. Nicolas Sarkozy n'a alors pas mis longtemps à réagir sur cet
affaire et à condamner le refus du gouvernement Iranien de stopper ses
travaux d'enrichissement de l'uranium.
Il est alors édifiant de voir que notre président de la république préféré est capable d'adopter des décisions aussi vite et aussi radicale (sanction financière et menace de guerre à peine voilé) en duo avec l'Amérique et qu'il ne soit pas capable de donner une décision claire et définitive au problème Chino-tibétain.
Selon l'article "FREE TIBET" de Génération-Future, cet absence de réaction de M. Sarkozy vient d'un problème d'étique politico-économique. Evidemment que les Chinois réprimant les Tibétains mériteraient des sanctions ou bien même juste un bon coup de gueulante (boycott de la cérémonie d'ouverture des JO), mais ceci aurait pour conséquence de tendre les relations Franco-Chinoises. Et si les relations Franco-Chinoises se tendent trop, c'est les ententes économiques entre les deux pays qui risquent de payer. Jusque là, je suis d'accord avec Génération-Future.
La suite se gatte. En effet Génération-Future affirme, avec conviction qu'avec un peu de bonne volonté Nicolas Sarkozy pourrait passé outre les longues dents et les doigts crochus qui vont avec sa personne, surtout que "la Chine a bien plus besoin du marché européen que le marché européen n'a besoin d'elle". C'est sur cette dernière phrase que je ne suis pas d'accord et de m'en expliquer.
Tout d'abord, pour être tout à fait franc, je ne savais pas, à prime abord, à qui le marche Européo-Chinois pouvait profiter le plus. Peut-être même serais-je aller dans le sens de Génération-Future si je n'avais pas creuser un peu plus loin. Effectivement, le marché Chinois en plein boum, voit ses exportations explosés sur l'ensemble de la planète. Donc un conflit avec l'Europe freinerait forcément cette lancée dans laquelle la Chine est aujourd'hui confortablement installé (par exemple dans le secteur du textile, en France). Donc a priori la Chine aurait plus à y perdre, l'Europe n'exportant, pour l'instant, que très peu en Chine et la Chine important très peu (le pouvoir d'achat, bien qu'en augmentation, reste encore bas). Mais en rester là, ça aurait été un bâclé le travail et j'ai donc demander son avis à une personne bien plus câlé que moi en économie.
En l'occurence, mon prof d'éco. Pour lui, selon ça façon de voir la chose, il serait plus dommageable a l'Europe, donc à la France, d'avoir des relations tendues avec la Chine. Et voilà pourquoi. A l'heure actuelle, les marchés européens ne demandent qu'à trouver de nouveaux acheteurs. Hors il ne faut pas oublier que la Chine c'est ... très très peuplé. Donc les marchés européens ont tout intérêt à aller chercher leurs nouvelles clientèles en Chine, entre autres. De plus le pouvoir d'achat chinois, bien qu'encore bas, tend à s'élever. La Chine est sûrement, si ça ne l'est pas déjà, à devenir la nouvelle manne financière de l'Europe. D'où une certaine réticense à emplyer la manière forte avec la Chine.
En conclusion, l'Europe aussi bien que la Chine perdrait aussi bien l'un que l'autre s'il y avait un affrontement sur le Tibet. Et l'Europe y perdrait d'avantage, selon mon professeur. Par conséquent la réserve de Nicolas Sarkozy se justifie sensiblement. Mais on peut très facilement la démonter en comparant le pète-sec de Sarkozy au fabuleux Chirac qui, lui, avait oser barrer la route aux Etats-Unis lors du début de la guerre Irak.
Il est alors édifiant de voir que notre président de la république préféré est capable d'adopter des décisions aussi vite et aussi radicale (sanction financière et menace de guerre à peine voilé) en duo avec l'Amérique et qu'il ne soit pas capable de donner une décision claire et définitive au problème Chino-tibétain.
Selon l'article "FREE TIBET" de Génération-Future, cet absence de réaction de M. Sarkozy vient d'un problème d'étique politico-économique. Evidemment que les Chinois réprimant les Tibétains mériteraient des sanctions ou bien même juste un bon coup de gueulante (boycott de la cérémonie d'ouverture des JO), mais ceci aurait pour conséquence de tendre les relations Franco-Chinoises. Et si les relations Franco-Chinoises se tendent trop, c'est les ententes économiques entre les deux pays qui risquent de payer. Jusque là, je suis d'accord avec Génération-Future.
La suite se gatte. En effet Génération-Future affirme, avec conviction qu'avec un peu de bonne volonté Nicolas Sarkozy pourrait passé outre les longues dents et les doigts crochus qui vont avec sa personne, surtout que "la Chine a bien plus besoin du marché européen que le marché européen n'a besoin d'elle". C'est sur cette dernière phrase que je ne suis pas d'accord et de m'en expliquer.
Tout d'abord, pour être tout à fait franc, je ne savais pas, à prime abord, à qui le marche Européo-Chinois pouvait profiter le plus. Peut-être même serais-je aller dans le sens de Génération-Future si je n'avais pas creuser un peu plus loin. Effectivement, le marché Chinois en plein boum, voit ses exportations explosés sur l'ensemble de la planète. Donc un conflit avec l'Europe freinerait forcément cette lancée dans laquelle la Chine est aujourd'hui confortablement installé (par exemple dans le secteur du textile, en France). Donc a priori la Chine aurait plus à y perdre, l'Europe n'exportant, pour l'instant, que très peu en Chine et la Chine important très peu (le pouvoir d'achat, bien qu'en augmentation, reste encore bas). Mais en rester là, ça aurait été un bâclé le travail et j'ai donc demander son avis à une personne bien plus câlé que moi en économie.
En l'occurence, mon prof d'éco. Pour lui, selon ça façon de voir la chose, il serait plus dommageable a l'Europe, donc à la France, d'avoir des relations tendues avec la Chine. Et voilà pourquoi. A l'heure actuelle, les marchés européens ne demandent qu'à trouver de nouveaux acheteurs. Hors il ne faut pas oublier que la Chine c'est ... très très peuplé. Donc les marchés européens ont tout intérêt à aller chercher leurs nouvelles clientèles en Chine, entre autres. De plus le pouvoir d'achat chinois, bien qu'encore bas, tend à s'élever. La Chine est sûrement, si ça ne l'est pas déjà, à devenir la nouvelle manne financière de l'Europe. D'où une certaine réticense à emplyer la manière forte avec la Chine.
En conclusion, l'Europe aussi bien que la Chine perdrait aussi bien l'un que l'autre s'il y avait un affrontement sur le Tibet. Et l'Europe y perdrait d'avantage, selon mon professeur. Par conséquent la réserve de Nicolas Sarkozy se justifie sensiblement. Mais on peut très facilement la démonter en comparant le pète-sec de Sarkozy au fabuleux Chirac qui, lui, avait oser barrer la route aux Etats-Unis lors du début de la guerre Irak.