Cela fait bientôt six semaines que les mouvements de protestations animent les rues, la ville de Rangoon en Birmanie. Imaginer des étudiants manifestés... C'est pas dur ! Maintenant imaginer que, dans les rues de Paris, se joignent aux lycéens des bonne soeur et des curés. C'est exactement ce qu'il se passe en Birmanie, sauf que les curés sont des moines. Il faut aussi que vous sachiez que le Dalaï Lama, chef spirituel des moines, soutient ces mouvements. C'est loin d'être banale dans ce pays où le Dalaï Lama est très important.La Birmanie... Elle est gouverné par une junte, c'est à dire un gouvernement militaire. Donc point de démocratie dans ce pays. Et ça ce voit. Hier ou avant hier, la junte menaçait d'engager la répression dans le jeu des insurgés, aujourd'hui, officiellement, elle s'y est mise. La junte a même reconnu sa responsabilité dans la mort d'un homme de 30 ans et qui aurait été victime d'une balle perdu. Ca reste de l'officiel.
Maintenant les reporters et les insurgés, sur place ou qui ont fuit en Thaïlande, avancent un tout autre bilan de cette première journée de répression. Les témoignages restent différent, mais je peux sans doute avancer un bilan de trois morts dont un moine, sans trop me tromper. Certains annoncent la mort de cinq morts dont trois moines. Sur France 3, par exemple, on apprend que certaines personnes ont été tué par balle, d'autre roué de coups.
Rappelons tout de même que ces mouvements de protestations, en Birmanie, interviennent pour la baisse des prix.
A New York, où se déroule l'Assemblée des Nations Unis, l'Union Européenne a condamné ces répressions de la junte birmane, nous apprend Yahoo!. On apprend aussi qu'ils ont appelés l'ONU à examiner la situation et à prendre des mesures, voir même des sanctions contre la Birmanie.
Kiss Nico (on est intime maintenant ;-) )