Samedi 28 avril 2007 à 10:42

La Russie est en deuil, elle vient de perdre à quelques jours d'intervalles deux de ces plus grands hommes. Ces deux mêmes hommes qui ont détruits le communisme du pays, pour le bien de tous évidemment. Le comunisme là bas n'était pas comme le communisme français, sauce Buffet.

Le premier a avoir passé l'arme à gauche est Boris Eltsine. Il fut considéré comme le libérateur de la Russie, face au communisme, et mis à la tête de la démocratie. En France et en Europe, on le connait bien pour son penchant plus qu'avérer pour l'alcool, ses interventions chirugical, au niveau du coeur, à répétition. Bref pas très glorieux. C'est d'ailleurs pour cela qu'il démissionera de son poste avant la fin de son mandat, du jamais vu en Russie. Le président suivant n'est autre que le célèbre Vladimir Poutine.


Le second, qui a rejoint son pote Boris, est Mstislav Rostropovitch. C'est un des plus grand violoncellistes du monde, originaire de Russie, il rejoint les détracteurs du communisme dès le début. Il va d'ailleurs être obligé de s'exhiler en occident pour échapper a pouvoir communiste. Ce dernier va même lui retirer sa nationalité. Rostropovitch ne retournera en Russie que pour appuyer la montée politique de Boris Eltsine et l'accompagné jusqu'à son élection.
On se souvient de Mstislav Rostropovitch comme un défenseur des Droits de l'homme et comme le violoncelliste ayant joué devant le mur de Berlin en ruine, pour fêter sa démollition en 1989.

Mstislav Rostropovich au pied du mur de Berlin pendant sa démolition...

Publié dans Dédicace

par Nicolas

Samedi 23 décembre 2006 à 16:16

    Je ne sais pas si c'est de la peine ou une joie euphorique que je sens pincer mon cœur de scribouillard en herbe. Peut-être les deux. D'un côté, je me rends compte que ma passion pour l'écriture s'ennuie de ces articles politiquement engagés et plus ou moins bien rapportés. Je n'ai pas l'étoffe d'un journaliste, je ne vais pas sur le terrain, je ne puise mes articles que dans les articles des autres (Marianne, Le Canard Enchaîné, Courrier International, les services d'actualités proposés sur Internet comme Yahoo! ou Google). J'ai, à peine, le mérite de les reformuler, de les résumer, de les publier et de m'en moquer gentiment. C'est déjà pas mal. Mais je ne trouve pas ça suffisant. Pourquoi parler de ce qui se passe autour de nous en utilisant les articles, les phrases, les mots d'un autre ? Pourquoi se limiter à voir et à réagir grâce aux yeux de journalistes interposés ? Pourquoi ne pas commencer à mettre le nez dehors plutôt que dans des revues de presses ? Pourquoi ne pas commencer à regarder avec mes propres yeux ce dont je lis si souvent les frasques ? Regarder, étudier, comprendre, relater, critiquer… La critique pouvant être aussi bien positive que négative d'ailleurs. En gros il est l'heure de sortir la tête de mon cocon.
    Un petit pincement au cœur quand même… L'impression d'avoir choisi le mauvais chemin, d'avoir suivi la mauvaise route, d'avoir louper mon train parce que je n'étais pas sur le bon quai. Des heures de lectures assidues de celles que je considère comme les meilleures revues de presse, un boulot plus contraignant que difficile et intéressant. Qui a-t-il après ces deux blogs consacrés aux informations et à la presse ? L'impression malsaine qu'il y manque quelque chose. En faites je pense ne jamais avoir réussi à créer un espace qui ressemble à l'idée que je me fais d'un blog intéressant. Eh oui ! Il n'y a pas que l'actualité politique dans la vie, les actes insolites et croustillant des autres, il y a moi aussi. Et je crois que c'est ce détail que j'avais omis dans mes précédents blogs. Dans mes articles il y a beaucoup de monde qui s'y bouscule, mais derrière c'est le vide. Aucun sentiment ne passe à travers mes articles, ou alors très peu. C'est là où le facteur MOI intervient. Des articles plats ne font que bailler et prennent la tête à beaucoup de gens, moi le premier parfois. Platitude totale est égale à lassitude intégrale. Par contre vous y rajouter des sentiments (colère, amours, peine, joie, douleur,…) vous regonfler les articles et les rendez beaucoup plus attractifs.
    Une joie énorme qui bouscule mes entrailles et que j'ai envie de crier sur tous les toits du monde entier. Celle d'avoir retrouver mon chemin, d'avoir retrouver des envies envolées, des idées abandonnées, des convictions perdues. La joie d'avoir retrouvé un peu de vie en moi et en mes textes. Et cette joie je te la dois gentille fée de ce cowblog. Moi, un blog qui me lassait peu à peu, Toi un blog au parfum de vie, de plaisir, de sincérité, de liberté d'esprit, de zone de non prise de tête et bien plus encore. Un blog aux effluves qui redonnent des couleurs aux visages les plus pâles. Tu me redonnes le sourire grâce à ta gaieté et ta frimousse plus que sympathique. C'est en te lisant que je me suis rendu compte qu'un blog doit d'abord me ressembler avant toutes choses. C'est à dire y mettre encore plus de facteur MOI dans mes articles.
    S'il y a bien, dans cette cowblogosphère (mot 23 points au scrabble XD), une personne que je considère comme ami, au moins parce que nous partageons les mêmes idées, c'est bien Toi, Sheila alias Pate-a-chou.

Gros Bizoo


Publié dans Dédicace

par Nicolas

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