Mardi 1er mai 2007 à 18:08

On entend partout dire que Nicolas Sarkozy est fasciste, voir pire un NAZI. Mais peut d'entre nous sont capable d'expliquer clairement ce qu'est le fascisme ou ce qu'est le nazisme. Plus difficile, qu'elles sont leurs différences et leurs points communs.

Article dédicacé à :
TarasBulma, qui connaissait tout sur le fascisme et le nazisme bien avant moi,
LateLament, qui en a marre de lire partout : Sarkozy facho.


1°) D'un point de vue historique :

Le fascisme est le nom que se sont donnés le mouvement et le régime de Benito Mussolini, en Italie. Le mot fascisme vient de fascio en Italien et fasces en Latin qui signifie le faisceau. Dans la Rome Antique les faisceaux étaient la représentation de l'autorité de la justice et donc des magistrats. Aujourd'hui encore on peut retrouver le faisceau sur les passeports français.

 
Version française et version italienne du faisceau


Le nazisme est le nom donné à l'idéologie politique du NSDAP (Nationalsozialistische Deutsche Arbeiterpartei - Parti national-socialiste des travailleurs allemands), plus souvent appelé parti NAZI (Nationalsozialismus - national-socialisme). Le symbole du nazisme étant bien entendu la croix gammé. Elle est la représentation de la svastika lévogyre (tournant vers la gauche). La svastika dextrogyre (tournant vers la droite) est le symbole indien de la vertu. Le fond du drapeau est rouge, couleur représentant le socialisme du parti NAZI. Cependant Hitler dit dans Mein Kampf que la couleur rouge, symbole originel du communisme, ne doit pas rester à l'unique usage des communismes. Il me faut rappeler que le communisme était intoléré par les nazis. Les couleurs du drapeau : rouge, blanc et noir sont les couleurs de l'Empire Allemand.

  
Svastika Lévogyre et Svastika Dextrogyre

2) Caractéristique :

Le fascisme se caractérise par l'objectif de fonder un état fort. Il est par définition un état totalitaire. Mussolini résumera la politique fasciste en une devise : "Tout pour l'État, tout par l'État, rien hors de l'État".  Le fascisme le  rejette les droits de l'Homme, le communisme, l'anarchisme, les libertés individuelles et le libéralisme. Au contraire le fascisme a pour objectif de former un groupe unis et solidaire. Pour cela, tous et toutes doivent partager la même histoire et un destin commun, celui de créer une société forte. Il est donc primordial pour l'état fasciste de garantir l'homogénéïté du peuple (sur des critères ethniques, religieux et de classes). Le chef de l'état, le Duce en Italie, rassemblait les idées de patrotisme et de rénovation national et de pureté autour de son état et de son peuple. Ainsi il n'avait qu'à désigner l'homme à abattre comme « ennemi », « traître », « sous-homme ». Mais en aucun cas, le fascisme italien n'a pratiqué les massacres de masse de type hitlérien.
Benito Mussolini

Adolf Hitler

Le nazisme est souvent considéré comme une étape encore plus avancée, plus poussée du fascisme. Mais en vérité le nazisme s'oppose au fascisme, aussi bien sur le fond que sur la forme. Le nazisme se caractérise, à l'opposé du fascisme,  par l'objectif de détruire l'état (justice, armée, police...) et de détenir tous les pouvoirs importants entre les mains du parti NAZI et de ses dirigeants. Sur le fond, le nazisme s'oppose aussi au fascisme dans la mesure où le fascisme consolidait une société identitaire alors que le nazisme présuppose que la société identitaire est déjà supérieur à toutes les autres. Ainsi le nazisme compte une société, une race, supérieur : les aryens. Tous ceux qui ne sont pas aryens ne sont pas des surhommes, n'appartiennent pas à la race suprème. En dessous des Aryens, les nazis considéraient qu'il y avait encore trois catégorie d'"hommes" : les hommes libres (les Européens et les Japonais), les esclaves (les Slaves, les Africains et les Asiatiques exceptés les Japonais) et enfin Untermenschen, les sous-hommes (les Juifs et les Tziganes). Les hommes libres sont simplement inférieur aux aryens, les esclaves doivent servir la cause aryène, les Untermenschen doivent être détruits. La politique NAZI va également faire ce qui est appelé l'eugénisme. L'eugénisme consistait en la favorisation de la reproduction de la race supérieur et de l'empêcher génétiquement déficients (diabétiques, myopes...), des races inférieurs et mentalement non désirables (les criminels, arriérés mentaux, ...). Ainsi l'Allemagne a stérilisé plus de 200 000 femmes jusqu'en 1945. Un autre exemple est celui des homosexuelles, l'homosexualité étant considéré par les nazis comme une maladie. Les homosexuelles avaient le choix entre la castration ou le camp de concentration.

3) Et alors Nicolas Sarkozy ?

Que reproche-t-on au président de l'UMP depuis le début des campagnes pour la présidentielle, voir même un peu avant ?
Premièrement, il a payé chère les mots quasi-injurieux dit dans les banlieues. Kärcher, même si le mot utilisé par l'ancien ministre de l'intérieur était seulement celui qu'avait employé son interlocuteur, il est des termes qu'il ne vaut mieux pas utilisé. Pour ce qui est de Racaille, le mot est fort mais fautq quand même pas jouer les chochottes messieurs des banlieues. Dans ses termes, il n'y a rien avoir avec le fascisme ni le nazisme. En revanche, on a reproché à Nicolas Sarkozy d'avoir remplacé les polices de proximités par des troupes de CRS, d'avoir remplacé les liens privilégiés tissé depuis des années par des liens de violences, d'avoir remplacé une sorte d'éducation par une certaine répression. Ca c'est la militarisation, on peut le rapprocher des chemises noires sous Mussolini et des SS sous Hitler. De plus, l'on constate aujourd'hui, une augmentation des plaintes pour violence policière injustifiée. Ce serait du fascisme.
Deuxièmement, Nicolas Sarkozy n'a guère été aidé par les "scandales" (moi je trouve ça scandaleux) des pressions exercés sur un peut tout et n'importe qui. Sur les éditeurs du livre de sa femme, Cécilia Sarkozy, sur Azouz Begag pour l'empêcher de sortir un livre également (ce dernier va même se faire virer du gouvernement). Des pressions sur des maisons de disques, par exemple le titre : "Tiens ta femme, tu tiedras la France" est passé à la trappe. Des menaces contre des gens qui avaient la langue trop bien pendu, s'ensuit parfois des licensiement comme un type sur France 2 il n'y a encore pas si longtemps. On peut rajouter à cela la lettre envoyer au Monde, où Nicolas Sarkozy se plaignait d'être trop caricaturer façon Le Pen. Néanmoins, le caricaturiste dis ne pas avoir été victime de pression. On peut rajouter aussi, les pressions sur les médias pour que le débat de Ségolène Royal et François Bayrou n'ait pas lieu. Cette fois évincer les personnes génantes c'est clairement du totalitarisme et ça ressemble pas mal à la technique de l'homme à abbatre de Mussolini. Donc ici encore, j'y vois du fascisme.
Troisièment, son fameux ministère de l'immigration et de l'identité national. Un nom qui sonne FN, mais pire qui ressemble à la définition du fascisme : préservé l'identité d'une société.
Quatrièmement, les affreux propos de Nicolas Sarkozy sur les gènes. A l'occasion de cette bavure, Nicolas Sarkozy a réussi un coup de maître : rassembler PS et UMP derrière une même idée, une même désaprobation. Bref tous contre lui, lui contre tous. Mais cette théorie du pédophile, du suicidaire génétique ressemble pas mal à la théorie nazie. En revanche, ce qui n'a pas été dit dans les médias, ou alors très peu, c'est qu'il a dit que l'homosexualité est génétique aussi. "Michel Onfray est formel : << Sarkozy à estimé, à ce moment de notre entretien, que l'homosexualité, comme la pédophilie, c'était génétique. [...]>>" (dans le Canard Enchaîné du 18 avril 2007). L'homosexualité est génétique ? C'est clairement là même théorie scandaleuse que sous Hitler. C'est du Nazisme pur et dur, disons plutôt de l'Eugénisme pur et dur.



Conclusion : Il faut rétablir les proportions. Les actes fascistes n'ont pas le même impact que sous Mussolini. Il n'y a pas mort d'homme. Néanmoins, il faut aussi se dire que l'époque n'ait plus la même, que c'est bien plus grave de voir ça de nos jours parce que nous nous n'aurons pas la possibilité de dire "Ah ben si j'avais pu penser qu'il arrive ça !...". C'est d'autant plus grave que Sarkozy n'est encore que président du plus grand partis francais ! Qu'est-ce que se sera s'il est président ? Alors sachant tout ça, je dis oui, Sarkozy est un fasciste, en impuissance certes, mais certainement fasciste en devenir.
Ces théories sur la génétique n'est en revanche excusable à aucune époque, encore moins à la notre qu'à celle des nazis.
Nicolas Sarkozy est un fascistes doublés d'un eugénistes, tel est ma conclusion.

Quelle est la vôtre ?

Publié dans Politique

par Nicolas

Dimanche 29 avril 2007 à 19:02


Trouver sur Royal coup de Boule

Nicolas

Publié dans Tripes

par Nicolas

Samedi 28 avril 2007 à 10:42

La Russie est en deuil, elle vient de perdre à quelques jours d'intervalles deux de ces plus grands hommes. Ces deux mêmes hommes qui ont détruits le communisme du pays, pour le bien de tous évidemment. Le comunisme là bas n'était pas comme le communisme français, sauce Buffet.

Le premier a avoir passé l'arme à gauche est Boris Eltsine. Il fut considéré comme le libérateur de la Russie, face au communisme, et mis à la tête de la démocratie. En France et en Europe, on le connait bien pour son penchant plus qu'avérer pour l'alcool, ses interventions chirugical, au niveau du coeur, à répétition. Bref pas très glorieux. C'est d'ailleurs pour cela qu'il démissionera de son poste avant la fin de son mandat, du jamais vu en Russie. Le président suivant n'est autre que le célèbre Vladimir Poutine.


Le second, qui a rejoint son pote Boris, est Mstislav Rostropovitch. C'est un des plus grand violoncellistes du monde, originaire de Russie, il rejoint les détracteurs du communisme dès le début. Il va d'ailleurs être obligé de s'exhiler en occident pour échapper a pouvoir communiste. Ce dernier va même lui retirer sa nationalité. Rostropovitch ne retournera en Russie que pour appuyer la montée politique de Boris Eltsine et l'accompagné jusqu'à son élection.
On se souvient de Mstislav Rostropovitch comme un défenseur des Droits de l'homme et comme le violoncelliste ayant joué devant le mur de Berlin en ruine, pour fêter sa démollition en 1989.

Mstislav Rostropovich au pied du mur de Berlin pendant sa démolition...

Publié dans Dédicace

par Nicolas

Vendredi 27 avril 2007 à 23:19

II - Stalinisé qui croyait Staliniser :

Aller au chapitre I.


Ca y est Ségolène Royal et Francois Bayrou ont trouvé un point de chute télévisée et un point de chute radio. Ouf, ça aura été laborieux. En même temps on ne peut pas dire que les médias soient des chaînes de grandes audiences.
Le premier média est BFM TV. C'est une chaîne dont je n'avais jamais entendu parler. BFM TV est diffusé sur le réseau TNT et pour ceux qui n'ont pas la TNT, vous pourrez retrouvez le débat sur le site de BFM TV.
Le deuxième est RMC. C'est une radio dont j'avais vaguement entendu parler. Vous pourrez également suivre le débat sur le site de RMC, mais pas juste le son, l'image aussi !



Nicolas Sarkozy dit qu'il ne laissera "personne voler aux Français le deuxième tour des élections présidentielle". Il affirme que Ségolène Royal et François Bayrou lui font un "procès Stalinien". Tiens, tiens, Mini-Staline pris à son propre jeu ? Il dit également regretté "une politique de caniveau". Ce que je n'arrive pas bien à saisir, mon cher Sarkozy, c'est en quoi un surplus de débat, avec certe un invité surprise, peut nuire au débat ? Ca me semble plutôt paradoxale.

La solution est peut être déjà passé dans le Grand Journal de ce soir. Cette possibilité de solution s'est trouvé dans la bouche de Jean-Michel Aphatie. La discussion tournait autour de ce qui se passe pour les deux candidats et leur campagne. JM. Aphatie disait que la campagne ne bougeait que personne ne faisait de nouvelle proposition qu'il restait sur "leurs acquis". Il renchérit en expliquant que Nicolas Sarkozy a pour but de garder l'avance sur Ségolène Royal qu'il avait au premier tour. Pour Ségolène Royal de rattraper son retard.
Voilà peut-être pouquoi, d'une part, Ségolène tient tant à ce débat et que Nicolas Sarkozy n'en veut pas.

Vos impressions ?

Nicolas


La Ruda Salska - L'évolutionnaire

PS : Je vous propose un débat sur le chat de cowblog débat demain après-midi, à partir de 14h00. Vous y serez ?
Faites passer le message.

Publié dans Politique

par Nicolas

Vendredi 27 avril 2007 à 17:19

Suite à la décision de François Bayrou de ne pas donner de consigne de vote pour le second tour des présidentiels, Ségolène Royal a proposé un débat au troisième homme du premier tour (faut suivre Very Happy ). Ce débat a été bien entendu accepté par Bayrou qui s'est d'ailleurs dit ouvert à un même débat avec Nicolas Sarkozy, si ce dernier le souhaitais.
Nicolas Sarkozy a répondu a cette "invitation" au débat en répétant à qui voulait l'entendre que le deuxième tour des élections à la présidence d'un pays, c'est comme la coupe du monde "on n'a jamais vu un troisième ou un quatrième vouloir jouer la finale". Bon personnellement je pense qu'on peut comparer des élections à une compétition de football. Déjà parce que les Français débattent des élections, les supporters non.
Bref Sarkozy n'est pas pour ces débats mais pour discuter, oui.

Donc on avait bien compris qu'on aurait pas de débat François Bayrou face à Nicolas Sarkozy, mais on s'attend quand même à un débat François Bayrou face à Ségolène Royal. Le problème c'est que tous les rendez-vous que proposent les deux politiciens sont annulés les uns après les autres.
Tout d'abord, le débat devait avoir lieu devant la presse. Les différents représentant de presse ont tous annulés. Ségolène Royal et François Bayrou criait déjà qu'il y avait des pressions de Nicolas Sarkozy pour empêcher le débat, qu'il voit d'un mauvais oeil. En effet on ne voit pas bien pourquoi les groupes de presse se seraient désister ainsi, les débat politiques étant en ce moment suivi par tous et toutes. On peut aussi se demander comment on peut faire pression sur tant de groupe de presse à la fois. A vrai dire, il faut bien savoir que toutes les revues de presse appartiennent à trois grand homme (je ne me souviens que de Lagardère). Seul Marianne et le Canard Enchaîné sont de vrai revues de presse indépendante. Bref, en somme pour faire pression sur la presse Française, il faut faire pression sur ces trois grands hommes, ce qui devient encore plus simple quand ces grands hommes sont du même bord que soit. Oui, ils sont à droite. Coïncidence ? Peut-être...

Deuxième rendez-vous, pris au sein de Canal +, le débat devait se dérouler à 11h00 Samedi prochain je crois. Mais là encore la chaîne va annuler invoquant des problèmes liés au CSA. L'excuse paraît cette fois sérieuse et sans équivoque. Le problème c'est que le CSA a émis un communiqué de presse démentant avoir donné des consignes à Canal +. Shocked Bon là c'est sûr, il y anguille sous roche. Je sais pas quelles relations il y a entre la direction de Canal et Nicolas Sarkozy, du coup j'ai pas de piste pour savoir s'il a pu faire des pression. Sûrement, mais comment ? Je sais pas.




Bon moi ce qui me fait peur c'est que l'on se rend compte toujours plus de ces pressions que subissent ou peuvent subir les médias de nos jours. MAIS OU EST LA LIBERTE DE L'INFORMATION ? Où est notre liberté à être informé sans être duppé ? Même les médias privés peuvent être cornaquer, on le savait déjà pour TF1, pourquoi pas Canal +. Rachida Dati disait aujourd'hui que si Nicolas Sarkozy avait fait pression sur la direction de "la chaîne des guignols", il avait échoué. En faites les guignols c'est de l'humour, mais le débat c'est sérieux. Ce qui me fait peur, aussi, c'est que contrairement, à ce que pense Mme Dati, on puisse empêcher les programmes qui nous dérange vraiment.

Voilà je sais pas ce que vous en pensez... Sarkozy manipulateur ? Les médias, fiables ?

Nicolas



Ridan, Partie de Golf

Publié dans Politique

par Nicolas

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